Avant d’attaquer le « nouveau » Don Winslow (« La Frontière ») j’ai fait un petit voyage en Islande sou sla baguette de Ian Manook (dont j’ai « sauté » Mato Grosso et Heimaey) – et pour ne rien vous cacher – je pense que je sauterai les suivants aussi.
427 pages qui bougent paresseusement avec l’inspecteur Kornelius Jakobson et ses acolytes.
J’avais la fâcheuse impression que I. Manook a été payé par le bureau de tourisme d’Islande pour nous faire visiter le coin autour du volcan Askja et les paysages sauvages de cette île que j’aimerais bien voir un jour.
Présentation de l’Éditeur (Albin Michel)
Dans le désert de cendre de l’Askja, au cœur de l’Islande, le corps d’une jeune femme assassinée reste introuvable. Près de Reykjavik, des traces de sang et une bouteille de vodka brisée au fond d’un cratère, mais là non plus, pas le moindre cadavre. Et dans les deux cas, des suspects à la mémoire défaillante. Ces crimes rappellent à l’inspecteur Kornelius Jakobson, de la police criminelle de Reykjavik, le fiasco judiciaire et policier qui a secoué l’Islande au milieu des années 70 : deux crimes sans cadavres, sans indices matériels, sans témoins, que des présumés coupables finissent par avouer sans pourtant en avoir le moindre souvenir. Après Heimaey, Ian Manook nous entraîne cette fois au cœur d’une Islande plus brute et plus sauvage, dans les rouages d’une machination politique qui révèle une toute autre facette de cette république exemplaire.
Thrihnukagigur, plages noires, « éboulis de pierres noires et crêtes de lave au milieu de pentes aux verts acides. Presque fluorescents. ..rivière grossie de dizaines de ruisseaux d’écume qui caracolent en petites cascades… » (p. 134) sur le chemin vers un « Hot pot »
Seljalandsfoss….
et j’arrête là….. (pourtant c’est en fait un véritable voyage guidé pour tour opérator…).
I. Manook arrive certes à créer une équipe d’enfer (belles femmes – notamment Nola – qui – pendant que « l’horizon derrière le Heroutubreid s’enflamme d’un faux couchant….les nuages tissent sur la lande pétrifiée un ciel de lit ridé de velours côtelé, incendié par en dessous de bourrelets cinabre et écarlates » (p. 98) …- passe son T-Shirt par dessus la tête…et est nue contre lui (et qui propose à) Kornelius de coucher deux fois (la 1ere fois quand on se met à nu….qu’on découvre l’autre – mais l’émotion sera trop forte pour que l’amour soit bon …et la 2e (qui sera aussi la dernière fois), se chargera de toute l’émotion de ce qui ne sera plus jamais – Whaoua !!), Botty, Ida…. (ahh Ida que Kornelius ne sait pas aimer !!)) mais aussi des équipiers comme Komsi et Spinoza (ce dernier avec ses envolées pseudo philosophiques – trop philos pour être vrais)…..
Mais trop de pistes tuent la piste et l’envie de savoir le comment et pourquoi des snipers s’émousse rapidement….. et on suit courtoisement les montagnes russes de l’enquête, des relations de Kornelius d’avec sa fille et son père… et à la fin j’ai dit : Bof, tout ça pour ça.
Après ton sympathique commentaire sur mon article Skywalker, je me suis aventuré vers ton article volcanique pour tenter d’en faire une lecture à voix haute : c’était un piège ! Tout ces noms islandais comportant bien trop de lettres sont autant de chausses-trappes qui s’ouvrent sous mon phrasé titubant de lendemain de fête. 😉
Bravo à toi pour avoir su rendre compte de ce polar à la lave refroidie par des noms comportant de si nombreuses consonnes successives. 😁
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La prose de Manook peut se rhabiller par rapport aux phrases ciselées que tu nous offres ( tout en offrant des portes vers de 2e sens). … en effet les appellations islandaises sont les seules teintées de poésie que Kirk Douglas borgne aurait bien voulu maltraiter.
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Par Ragnar, tu as bien raison !
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Vivent les braies velues
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