Première Affaire

Dans le cadre de mon soutien au cinéma français : voici le premier film de Victoria Musiedlak avec Anders Danielsen Lie et Noee Abita, une actrice que je ne connaissais peu (je n’ai pas vu « Ava » et l’ai juste vu dans « Les passagers de la nuit » ) et qui montre d’une belle maitrise la mue d’une jeune femme (jeune avocate) qui aime et affrontera le policier Anders Danielsen Lie – ce qui donne quelques belles scènes électriques.

Nora Aït (d’origine Algérienne) jeune avocate spécialisée en droit des affaires va représenter en garde à vue un jeune homme accusé d’enlèvement, délit qui va bientôt se transformer en accusation de homicide. (ce qui est un peu tiré par les cheveux à mon avis, de plus elle semble trop fragile pour la laisser traiter un tel dossier). Nora prend l’affaire à cœur et se chargera à prendre la défense du jeune homme (« le monstre » puisque selon la rumeur il serait  né de l’inceste de sa mère avec son frère – disparu au Portugal) et cela malgré son manque d’expérience tout en gardant les autres affaires financiers qu’elle gère pour son patron. Ce qui semble impossible.

Nora sera confrontée à Alexis Servan (joué par Anders Danielsen Lie – vu dans Oslo, 31 août, Julie en 12 chapitres), un enquêteur assez rude mais dégageant le petit quelque chose qui explique que Nora s’intéressera à lui « personnellement » et qu’elle va plus loin …. (attention : l’avocat de défense n’a pas le droit de parler à l’enquêteur).

Ce qui rend particulièrement intéressant ce film c’est la métamorphose (ou évolution rapide – avec des hauts et des bas) de l’avocaillonne (le passage de celle qui ne connait pas grande chose de la vie – elle habite encore chez ses parents/ la mère est insupportable – en passant par des erreurs et autres échecs, elle mûrit, et c’est plaisant à voir à l’écran).

Anders Danielsen Lie, Noée Abita

De plus, je dois avouer que je ne suis peut-être pas trop objectif une fois de plus, puisque j’étais plutôt subjugué par le regard de Noée Abita (genre crève-écran) – avec son mélange d’innocence et de détermination. Ce regard m’a laissé oublier le peu de profondeur (ou de peu d’incursion dans les méandres de la justice, pourtant avec une porte grande ouverte avec ce meurtre de jeune fille….- l’intérêt de Victoria Musiedlac était ailleurs).

Une bien belle surprise ce petit film.

A propos lorenztradfin

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3 commentaires pour Première Affaire

  1. Matatoune dit :

    Je ne l’ai pas encore vu programmer à mon cinema préféré ! Merci pour ce retour 😉

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  2. CultURIEUSE dit :

    Je suis frustrée de ces films dont tu parles et qui ne sont pas distribués en Suisse!

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  3. princecranoir dit :

    J’aime bien Noée Abita, je l’avais découverte dans « Ava ». Par contre, cette histoire telle que tu la décris me semble plutôt bancale, notamment au niveau judiciaire. Je le verrai sans doute plus volontiers sur petit écran.
    En tout cas, merci pour cette chronique qui éclaire ces films vers lesquels on ne va pas spontanément.

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