Trouvé chez mon bouquiniste préféré de GRE ( http://www.labouquineriegrenoble.com/): « La Table Citron » de Julian Barnes.
C’est toujours un plaisir de revenir à Julian Barnes (découvert dans un lointain passé, quand je n’avais encore jamais lu du Flaubert) avec « Le Perroquet de Flaubert », « Une histoire du Monde en 10 chiffres et demi » (qui offre au lecteur une des plus poignantes descriptions « ever » du tableau de Géricault « Radeau de la Meduse » ou aussi le plus « léger »: « Dix ans après ». Mon cher collègue D. m’avait une fois conseillé « Arthur et George« , mais je n’ai pas pu m’y resoudre…
Là donc de retour et ce qui plus est dans un recueil de nouvelles (11 au total) de stylme et de sujet très différentes ll’une de l’autre, ce qui, une fois n’est pas coutume ne m’a pas incité de lire que une ou deux pour ouvrir ensuite un roman et y retourner plus tard….(je pense à ce que disait à propos yv aussi : http://lyvres.over-blog.com/article-tous-ensemble-mais-sans-plus-111349254.html)
Comme toujours, les nouvelles ne sont pas tous du même niveau d’excellence (ou même d’intérêt). Moi, j’ai particulièrement aimé « L’histoire de Mats Israelson » (Dans un Norvège probablement du 19e siècle) un homme marié tombe amoureux d’une femme mariée, et réciproquement, mais chacun restera fidèle. Une bonne vingtaine d’années plus tard, ils ont l’occasion de s’ouvrir l’un à l’autre…..!,
« Vigilance »
« Le premier allegro se passa assez bien : deux ou trois éternuements, un cas sérieux de glaire compacte, au milieu du balcon, qui nécessitait presque une intervention chirurgicale, une alarme de montre à quartz et pas mal de pages de programmes tournées…. » (p.131,) et encore « Ecorce » & « Cage à fruits » (un couple se sépare à l’age de 83 ans) –
Toutes les nouvelles ont un fond mélancolique plus ou moins teinté d’amertume, cynisme, humour noir/anglais distancié. La solitude, un amour perdu, l’oubli, les occasions manquées, les remords….ces sujets – tous ayant trait à la vieillesse – sont au centre des textes en mode mineur ou desenchanté, sans esbrouffe.
J’ai lu cet auteur mais je ne sais plus du tout quoi. Par contre, me reste une sensation d’humour léger et bienvenu.
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