Frontline

Düsseldorf dans le rétroviseur :

La semaine dernière (vendredi) rendezvous avec un ex-collègue de banque, dégustation de Glühwein (vin chaud), regard amusé sur une troupe de filles criant quasi hysteriquement sur la Königsallee (« Kö ») devant le magasin de Abercrombie & Fitch (ouverture prévue le 1.12.) au vu d’une rangée d’abdos  – on appelle bien « six-pack » les « tablettes de chocolat » (= abdos bien dessinés)

– et balade le long le Rhin avec mon frère pour voir une expo photo:

« Frontline »

Environ 200 photographies de l’Agence Magnum, dont des photos de Robert Capa, George Rodger, David Seymour et Henri Cartier-Bresson. La philosophie de départ – en exergue sur le mur d’entrée, une citation de Susan Sontag:  « L’image dit : Il faut en finir! Il faut intervenir! Il faut agir. Et c’est cela la réaction décisive, correcte.“ (je n’ai pas trouvé la traduction exacte du texte, faute de source exacte ) est appliquée et c’est parfois une épreuve à cause de photos dès fois à la limite du soutenable.

Idée à mon avis intéressante de l’expo : faire une large place à la jeune génération de photographes de l’agence (Thomas Dworzak, Dominic Nahr, Moises Saman, Peter van Agtmael et Alex Majoli), juxtaposer leur « manière de faire » à celle des « anciens »

Dans une salle à part on voit comment ils traitent photographiquement des événements de cette année, l' »Arabellion », comment ils s’immergent au plus près de l’action des foyers de crise de 2011 (Egypte, Lybie – „Si tes photos en sont pas bonnes, c’est que tu n’étais pas assez près!“) – une proximité que bon nombre de photographe a dû payer de sa vie….

Une expo assez éprouvante – mais indispensable pour se rendre compte (toujours et toujours) de la force d’une image et de sa capacité communicative.