Yes we Cannes

Vous prenez des morceaux de réalité, vous les projetez sur un écran et tout d’un coup ça veut dire quelque chose

Arnaud Desplechin

Fantômes d’Ismaël – Arnaud Desplechin

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Quelques jours après la projection du film en ouverture  au festival de Cannes de cette année j’ai pu voir ce film – hors série « soutien au cinéma français » – attiré par le metteur en scène (même si son opus « 3 souvenirs de ma jeunesse »  ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable – « Roi et Reines » et/ou « Un conte de Noël » bcp plus) ainsi que par le trio d’acteurs Mathieu Almaric, Charlotte Gainsbourg et la Miss Cotillard.

Alors quoi vos dire : je suis sorti un peu dépité de la projection de ce film mosaïque délire mental éclaté. Il parait que la version « courte » de 1 h50 qui passe dans la plupart des cinéma serait moins bien « monté » que la version longue pour qqs cinés en France et pour l’export (c’est quoi ce délire ?) et que la version longue permettrait mieux faire le liens entre les divers fils de l’histoire/des histoires… (j’en doute quand-même).

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L’idée du départ (?): un metteur en scène (Ismaël) vit avec une jeune femme (après avoir été abandonné par une autre 20 ans auparavant), il dort le jour et travaille (et fume et boit) la nuit. Son ex reviendra – plouf, tombée du ciel, on ne saura jamais (au fond) pourquoi elle était partie (sauf pour qqs arguments plats et fumeux) et Monsieur perd sa capacité d’écrire/travailler…- se greffent là-dessus : un film en train de se faire (avec des doubles et le frère (rêvé) d’Ismaël – Louis Garrel [Dedalus* – comme un dédale, un chemin, comme Stephen Dadalus de Joyce…]  –  dans un récit d’espionnage), les rapports avec son beau-père, les rapports avec son producteur (Hippolyte Girardot) …. eh ben… tout ça avec souvent des dialogues, comment dire loin de la réalité (ampoulés ? harlekinésants ? maniérés ? psychanalysants ? – oui un peu de tout ça…) et  proche d’une masturbation intellectuelle…

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Quelques scènes sont « à sauver » mais ne font pas de film pour moi, même si j’aime d’habitude les mises en abyme…..

Pour moi, seule Charlotte Gainsbourg sort du lot (un moment de fragilité énorme quand elle voir la 1ere fois le « fantôme » de Miss Cotillard), cette dernière semblant  dire en mode automatique ses quelques répliques mystérieuses….

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Visiblement j’ai eu un problème avec ce film …

 

 

 

 

 

 

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Un commentaire pour Yes we Cannes

  1. CultURIEUSE dit :

    Tout à fait le même sentiment que toi. Il est encensé par la critique, mais tellement bizarrement monté qu’il m’a perdu en chemin. C’était mon premier Desplechin et il paraît qu’il y a pas mal d’allusions à ses précédents films. J’ai dû manquer quelque chose. Charlotte G. est magnifique et Amalric est à sa place.

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