Court week-end (samedi après-midi + dimanche) à Annecy et Martigny.
Après une semaine grise et pluvieuse le week-end s’annonçait sympa météorologiquement parlant, donc réalisation d’une promesse faite à des amis (de St. Jorioz) de voir ensemble l’exposition « Hodler, Monet, Munch » à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny (CH). http://www.gianadda.ch/
Avant de rejoindre mes amis un petit tour dans la ville d’Annecy (comme d’hab’ bcp de monde)
Après un petit moment dans la galérie d’art au dela des apparences qui propose une très belle série d’œuvres de Pierre-Marie Brisson, le peintre « Matissien », malheureusement trop cher pour moi
une promenade auprès du lac – un cornet de glace à la main : le premier samedi (et week-end) depuis longtemps sans PC …. un régal.
Apéro et dîner en terrasse ensuite chez mes amis … soirée courte puisque nous voulions partir tôt le lendemain.
Départ donc tôt direction Chamonix, Col des Montets, Vallorcine, Trient (et son église rose), le col de Forclaz jusqu’aux vignes de Martigny.
Magnifique le vert tendres du printemps et les cols et pics enneigés (il avait neigé vendredi encore)
Martigny (en allemand Martinach) est la deuxième ville du canton, siège de la maison Morand (Williamine) et de la Fondation Pierre Gianadda.
Première visite pour moi, donc un peu déçu de l’architecture « cannoise » (« Bunker ») de la fondation (le bâtiment sert de salle d’expo’ mais aussi de concert (Cecilia Bartoli y donne un concert tous les ans) et le lieu peu chaleureux de l’exposition.
Heureusement les peintures – souvent lumineuses – ont bien valu le voyage (et le parc-des-sculptures après l’intérieur était un petit bijou en soi (me rappelant – en plus petit la Fondation Cartier – Jouy-en-Josas – avant le déménagement au Bd Raspail à Paris.
Malgré l’interdiction de photographier ici 4 vues dérobées de l’exposition qu’on pouvait déjà voir à Paris du 15.9.2016 au 22. janvier 2017) :

Jungfrau au-dessus du brouillard
Le parc (nous y avons déjeuné) – sous le soleil était très agréable et riche de sculptures de tous bords (de Rodin & Maillol, en passant par César – et un de ses innombrables pouces – Niki ….)
Sous un soleil radieux retour vers la France avec un arrêt au col de Forclaz pour une petite marche en balcon sur 6 km env. (aller-retour).
A gauche du chemin une « bisse » – le chemin avait par ailleurs servi pour l’exploitation du glacier du Trient (dès 1865 – grâce au développement du chemin de fer qui avait relié Martigny aux grandes villes françaises) – à l’aide d’explosifs et d’outils divers, le glacier est fendu puis débité en blocs de plusieurs centaines de kilo chargés dans des waggonets qui les transportent jusqu’au col de la Forclaz. (quotidiennement env. 20 à 30 Tonnes de glace) …