Belle petite expo – pour un 8 Mai post-électoral, gris, froid et chargé de traductions -. L’exposition était passé avant GRE par le Musée du Luxembourg ! Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, connu comme Henri Fantin-Latour, né à GRE en 1836 et décédé en 1904….
Dans une première salle bon nombre d’auto-portraits (exécutés surtout entre 1859/61)
La 2ième salle nous offre des double portraits (ses sœurs d’abord – un peu plus tard, d’après le même schéma, il peindra sa femme et sa belle-sœur (souvent usant le même « procédé » : présentation de deux personnes qui sont soit absorbées par une tâche (broderie) ou par la lecture – et ne communiquent pas entre elles)
La position assise de sa belle sœur m’a rappelé illico presto sur le tableau ci-dessus (« La Lecture ») le tableau de Whistler (de sa Mère) – et « bingo » : Fantin-Latour était un grand ami de la famille Whistler!
Suivaient une multitude de natures mortes (faut savoir que FL a peint plus de 500 de ces natures mortes & bouquets !) C’était une sorte de gagne pain pour Fantin-Latour et il excellait dans cet « exercice ».
(détails des tableaux)
Je vous fait grâce des grands tableaux de portraits de groupe pour lesquels il est connu aussi (Hommage à Delacroix, Un atelier aux Batignolles, Un coin de table – le tableau avec Verlaine et Rimbaud !) et vous remet encore un portrait de sa belle-soeur (je comme un sentiment qu’il était amoureux d’elle…) – la femme libre et jamais mariée Charlotte Dubourg (qui étonne sur un portrait de sa famille à elle par la manière dans laquelle elle donne l’impression de vouloir sortir rapidement du cadre serré de la famille (et du tableau)
Les dessins et lithographies étaient également pratiqué par FL et j’ai largement préféré aux peintures à la fin de sa vie sous l’influence de Wagner, Berlioz et les Naiades – pour lesquelles il s’inspirait bcp d’une collection de photos de nues très, très fournies et parfois limite « licencieuses » ( dont le Musée nous offre quelques unes)
Une fois sorti de l’expo – encore qqs pas dans les autres salles et re-découverte de Joan Mitchell (Quatuor II for Betsys Jolas – 1976)
L’exposition de Fantin-Latour se terminer le 18 juin.
http://www.museedegrenoble.fr/1811-a-venir-fantin-latour.htm
des portraits qui semblent bien lointain en effet. Peut-être a-t-il eu une vie intérieure très riche ou un individualisme forcené ou une famille distante? C’est chouette d’imaginer..
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en effet – frappant surtout la différence de « traitement » dans la représentation des 2 sœurs…. sa femme étant plus proche d’une mère enveloppante tandis que Charlotte ….
– imaginer et projeter, non ?!
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