Dans le cadre de mon soutien au cinéma français…. : un film de et avec Romain Goupil, cet ex-trotzkiste qui s’est bcp mobilisé pour les travailleurs étrangers en situation irrégulière et plein d’autres causes .
Comment être/rester pertinent à 60 ans…. ahh une question que je me pose aussi….l’âge ou on commence à aller plus souvent à des enterrement qu’à des manifestations (je le paraphrase) …. Pour le dire tout de suite, le film ne m’a pas bcp aidé pour trouver une réponse à mon questionnement.
C’est un joyeux bordel foutraque; heureusement Romain G. est malgré ce côte j’aime-bien-me-voir-flirter-avec-ma-banquière (Valéria Bruni Tedeschi), en train de débiter mille idées de scénario devant sa conseillère/productrice (Noémie Lvovsky) – parfois enjouée, parfois un peu agacée…- Les femmes autour de ce coq….. (ces deux-là + sa femme + Marina Hans….)….
Le spectateur est convié à assister à une sorte d’autoportrait puzzlesque d’un metteur en scène qui souhaite filmer un metteur en scène qui dès qu’il pointe sa caméra quelque part va déclencher une catastrophe….metteur en scène qui va changer d’idées comme de chemiser pour finir par le filmage de son propre enterrement (auquel assisteront Arnaud Desplechin, Mathieu Amalric, Daniel Cohn-Bendit pour ne nommer ces trois là que j’ai reconnu…)
Nous sommes rapidement dans un bain bizarre et foutraque pour bobo parisien…. dès les premières images on voit R.G. traverser la cour des son immeuble ou il pleut de pianos…., on le voit se débattre avec l’administration (ahhh les arcanes de la retraite), voir dans le Velib’ le plus grad succès du communisme…., on l’observe souriant répondre aux questions de ses enfants sur son engagement de 68ard – (vive l’autoparodie)….. et on feuillette une sorte d’album de famille avec de vraies images d’archives (sa femme et ses enfants, nus, au bord de l’eau ou dans la famille de sa femme à Sarajevo……) – et tout cela s’enchaîne avec des discussions avec des camarades de 68, avec des manigances autour d’une association de locataires/propriétaires (?) de son immeuble ….
« Mourir à 30 ans » était le 1er film que j’avais vu de lui il y a maintenant 30 ans je pense…..Franchement, cela n’avait rien à voir avec ce petit film qui un jour passera sur Arte.
Certes, Romain Goupil n’a rien perdu de cette envie de croquer la vie, il garde de ses colères – parle souvent énergiquement sans langue de bois – ….. Mai je l’oublierai rapidement ce film (toutefois sympathique).
je viens de dire à mes copines que je n’irai pas voir ce film et paf ! je tombe sur ta chronique. C’est peut-être stupide mais je ne me dédirai pas sur ce coup-là, malgré ton avis plutôt positif (mais nuancé).
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Ne regrette rien – c’est une pochade narcissique qui se laisse regarder, mais qu’on oublie rapidement – trop de sujets tournant autour de R.G. tuent les sujets…. peut mieux faire….!
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