Olivia & Marc & Jacques au Galotta

Court regard dans le rétroviseur….

Soirée creation au Grand Théâtre de la MC2 de Grenoble : la Trinité du ciel culturel Grenoblois – Marc Minkowski (Direction Musicale), Jacques Osinski (Mise en scène) et Jean-Claude Galotta (Chorégraphie) – a realise un rêve que les trois ont nourri depuis des années : travailler ensemble.

Ils nous offrent une soirée en deux parties : d’une part « Histoire du soldat » (1918) de Igor Stravinsky (ensemble orchestral réduit – 7 musiciens) suivi de « El Amor brujo » (1915) de Manuel de Falla. La chanteuse Olivia Ruiz (la femme chocolat) joue le 4e larron dans cette oeuve d’art commune. Elle danse (« jamais ridicule » (Le Monde en date du 21.10.)  et chante en espagnol.

Alors quoi dire de cette soirée au styles fort différents – pour ceux qui se tâteront d’aller à la soirée à Paris (avril 2014)…

On était 6 (dans une salle comble)….florilège de remarques dans l’entre-acte, après l’Histoire du Soldat »  : « J’ai bcp aimé ce Stravinsky, l’histoire, la mise en scène…l’aprêté de la musique »,  » trop d’idées de mise en scène ‘déjà vu’, la musique trop grinçante »; « la danse m’a paru trop ‘improvisée’ , regarde un peu les mouvements « sauvages », ….. » Nous étions par contre tous, mais vraiment tous d’accord sur l’exceptionelle qualité du travail de Johan Leysen (Le lecteur) ! Cet acteur/metteur en scène n’a pas seulement une tronche reconnaissable parmi de centaines mais aussi une voix qui résonne….et qui allait parfaitement avec la musique très Kreislerienne parfaitement proposée par les Musiciens du Louvre (à mon avis)

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Cela s’est – d’après moi – un peu gaté dans la 2e partie avec l’amour sorcier. Olivia Ruiz est considérée comme le clou du spectacle – et c’est justement là que la bât blesse….on ne voit qu’elle. D’accord, elle a bcp travaillé la danse et elle ne demérite pas…Mais avec les 5-6 sequences de mouvements qu’on lui fait faire en variations minuscule (se coucher, se reliever, se faire porter….) elle est toujours sur le devant de la scène (ou au milieu), le regard du spectateur se trouve donc du coup trop focalisé sur elle et on perd un peu la vue de l’ensemble qui a advantage de fluidité que dans la première partie. Mise en scène « hyper »-classique qui ne « casse pas les briques » sur une musique plus « populaire » et « facile ». Le chant de Olivia Ruiz est par contre plutôt intéressant et presque émouvant…(mais il n’y a « que » 5 morceaux chantés (en espagnol – surtitré en frç.)

Heureusement j’étais très proche du fossé ou les 7 musiciens de la première partie ont été rejoint par toute la troupe….. Et il y’avait une violoncelliste (Eléonore Willi) qui m’a advantage impressionnée – yeux closes, vibrante, transcendée….magnifiant la variation du theme central…

EleononreWilli

Non, en fin de compte je n’étais donc pas transporté par la soirée qui s’annoncait comme un high-light de la saison….et ne la conseillerais qu’en cas de grande disette culturelle à Paris en avril 2014.

Pour se rappeller un peu la musique de de Falla, et de saisir de quelles sources j’étais impregnées, voici un extrait du film de Carlos Saura « El amor brujo »:

https://www.youtube.com/watch?v=L18b3UQQ49I

La grande danseuse Argentina l’a dansé en 1928 à l’Opéra Comique. L’oeuvre y sera de retour en avril 2014 ….

http://www.opera-comique.com/fr/saisons/saison-2013-2014/avril/histoire-soldat-el-amor-brujo

A propos lorenztradfin

Translator of french and english financial texts into german
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