Je vous parle ici d’une exposition mammouth que j’ai vu en juin 2022 à Paris (Centre Pompidou). Exposition riche (trop ?) – j’y suis (avec C.) resté presque 3h – et il n’y a pas très longtemps j’ai rappelle à C. cette exposition – et elle n’en avait pas trop retenu.
L’exposition qui regroupait également une grande partie des archives du photographe August Sanders (je n’ai pris aucune photo de ses portraits) était pour moi comme une prolongation d’une autre exposition vu à Grenoble celle-ci plus axé sur les dessins (15.2. – 11.5.2003).
Au début des années 1920, les artistes (allemands) cherchent un moyen de représenter la réalité avec moins d’illusions (qu’avant la guerre 14-18) avec des styles « neutres » et moins « expressifs ». C’est en 1925 l’historien d’art G.F. Hartlaub qui organise à Mannheim une exposition sous le titre « La nouvelle objectivité – Neue Sachlichkeit » terme qui va imprégner tout l’art de la 2e moitié des années 20 (théâtre, revue de cabaret, photographie).
Ce sera l’époque de la « standardisation » (notamment en architecture et l’ameublement – davantage tourné vers la simplicité et le fonctionnel) , mais aussi dans le graphisme).




Les artistes de la Nouvelle Objectivité reprennent également l’utilisation de Montages (aussi bien en photographie qu’en peinture (Lotte Prechner, notamment – Epoche) ou l’huile sur toile « Zweimal Hilde I et Zweimal Hilde II – Deux fois Hilde – vers 1929) de Karl Hubbuch qui représente sur les deux tableau 4 fois sa femme chaque fois différente et pourtant la même)


Bien entendu l’exposition montrait des tableaux de Otto Dix (ici Le Tryptique de la grande ville » (1927-28). Etaient également présenté le portrait de Anita Berber et celui du joaillier Karl Krall.


Dans la section « Transgressions » – les travestis, l’hétérosexualité étaient particulièrement « en vogue » (comme l’a montré aussi l’exposition – quasiment en même temps – sur les femmes « Pionnières » – Artistes dans le Paris des années folles du 2.3. au 10.7.22 au Musée du Luxembourg/ Paris avec les tableaux de Tamara de Lempicka, Sonia Delaunay, Tarsila do Amaral ou encore Chana Orloff).








Intriguant dans la section « Les choses » les divers natures mortes.


Quelques autres tableaux (portraits) que je ne suis pas sur et certain d’avoir vu auparavant (je m’excuse pour la non-exhaustivité des références) .









Last but not least






Après presque 3 heures le regard sur la ville

et sur les petits œuvres d’art de C215 (Christian Guémy) sur les boites aux lettres (du 4e arr.) étaient presque comme de l’oxygène après cette exposition dense, avec bcp d’œuvres « tristes », noirs…



Très intéressante cette galerie. Des noms nouveaux et des styles expressifs tout de même. Plusieurs femmes, dont Anna Höch la seule que je connaissais par ses collages dada. Arntz, pour ses compositions graphiques est pas mal aussi. Merci Bernhard!
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Je l’ai presque écrit pour toi aussi cet article. 2 tiers des artistes ( et oeuvres) m’étaient inconnus. Et pourtant je suis allemand….. bizz
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Mais merciiii! Bizbiz!
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Quelle expo !
Toutes ces toiles me font un de ces effets ! Je ne connais pas un dixième des artistes cités (Dix, Grosz, de Lempicka bien sûr, et après…). Arntz par exemple, je trouve ce qu’il fait absolument génial. Quelques lignes, du noir, du blanc, épure et éloquence.
Grand merci pour ce reportage 🙏
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Et pourtant je n’ai ‘capté ‘ en image qu’un 10e……trois visites n’auraient pas suffi….pour tout appréhender.
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