Le diable en personne

Emprunté à la bibliothèque de Biviers.

Roman traduit de l’américain par Anatole Pons.

Présentation de l’Editeur (Gallmeister)

En pleine forêt de Géorgie du Sud, au milieu de nulle part, Maya, dix-huit ans à peine, échappe de justesse à une sauvage tentative d’assassinat. Victime d’un vaste trafic de prostituées géré par le redoutable Mexico, elle a eu le malheur de découvrir les sombres projets d’un « client » haut placé. Son destin semblait scellé, mais c’était sans compter Leonard Moye, un type solitaire et quelque peu excentrique, qui ne tolère personne sur ses terres et prend la jeune femme sous sa protection. Une troublante amitié naît alors entre ces deux êtres rongés par la colère.

Trophée 813 du meilleur roman étranger 2018//Grand Prix du Roman Noir Étranger du festival de Beaune 2018 // Finaliste du Grand Prix de Littérature Policière 2018 //Sélection du Prix SNCF du Polar 2018

Eh ben, une lecture à cent à l’heure . J’en avais besoin. Presque dommage qu’il se lit très vite 263 p). Violences & humour mélangé, ciment pour un couple inattendu de deux personnes malmenées par la vie (Leonard, un vieux marginale et plutôt du genre misanthrope vivant comme un ermite & Maya, une jeune fille couleur cacao de 18 ans exploitée par un réseau de prostitution qui a trop entendue chez son « client » principale (un maire corrompu) et qui doit donc disparaître.

Il sait quoi, le shérif ? demanda Chalmers.
Prance éclata de rire.
– Ce vieux planteur de cacahuètes est aussi perdu qu’une bonne sœur avec un godemiché. S’il a réussi à garder son poste aussi longtemps, c’est juste qu’il connaît la Bible par cœur.

C’est invraisemblable à souhait mais drôlement bien troussé, avec des plages « douces » et ses phases hyperviolent (toutefois pas aussi « hard » que celles d’un Benjamin Whitmers).

By Hillary – 12.10.2021

Prance était un vieil inspecteur libidineux avec le cœur fragile et un problème d’alcool. Il fumait deux paquets par jour et avait la déontologie d’un urinoir dans des toilettes de femmes. L’essentiel de son revenu partait en pension alimentaire, le reste en billets de loterie. Il était connu par la plupart de ses pairs comme un parfait connard.
À part ça, c’était un bonheur de travailler avec lui.

Un zeste de nature writing (très peu), un peu de hardboiled, un chouïa de thriller, un basculement dans le roman noir avec quelques claques données à la société américaine … un joli cocktail parfaitement rendu en français.

J’ai découvert ainsi ce Peter Farris et je pense que je vais certainement lire un autre roman de lui.

A propos lorenztradfin

Translator of french and english financial texts into german
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4 commentaires pour Le diable en personne

  1. princecranoir dit :

    Diable ! Voilà une invitation pétrie de bons arguments pour se rouler dans le Farris. 😀

    Aimé par 1 personne

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