Un week-end (presque typique) à Grenoble

Théâtre, ciné et rando (et repas avec des amis) ….un beau cocktail avant une semaine de « mauvais temps » (synonyme de chute de neige – dont la nature a besoin ici – et les stations de ski aussi)

Harvey -MC2

Une pièce de théâtre devant une salle comble (2 soirées de suite). Elwood P. Dowd, l’homme qui a comme ami un lapin blanc invisible de 2m, ami avec lequel il échange, qu’il emmène partout et qui rend fou les gens qui l’entourent. Pièce américaine de Mary Chase (vers 1944) mise en scène par Laurent Pelly. Délicieusement désuet, avec un charme fou encore enforcé par le jeu tout en souplesse et un côté lunaire par Jacques Gamblin (qui avait reçu pour cette prestation un Molière du comédien 2022).

Assis au balcon, donc loin de la scène j’ai pu mieux observer les idées de mise en scène caractérisant les personnages oscillant entre burlesque et folie et / ou douce empathie. Un bon moment de détente, mais qui ne laissera pas une trace indélébile.

Photo DR /Polo GARAT

Le tourbillon de la vie

Séance de soutien au cinéma français.

Film qu’on peut aimer (quand-même 3,9/5 du côté des spectateurs), mais que j’ai plutôt subi.

Allociné résume ainsi :

Les grands tournants de notre existence sont parfois dus à de petits hasards. Si Julia n’avait pas fait tomber son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul ? Ou sa vie aurait-elle pris une toute autre direction ?
Nos vies sont faites d’infinies possibilités. Pour Julia, il suffit d’un petit rien tellement de fois ; tous ces chemins qu’elle aurait pu suivre, toutes ces femmes qu’elle aurait pu être…
Choisit-on son destin ? A quoi tiennent l’amour ou le bonheur ?

Pas très novateur…. et si on parlais des diverses bifurcations dans la vie qu’on doit choisir ou qu’on prend par « hasard ». Dans une mise en scène plutôt « osée » et/ou déconstruite avec une fois inébranlable en l’intelligence du spectateur (on saute souvent la temporalité, les 4 évolutions de la vie possibles d’une jeune pianiste, sont mélangées, mais on suit bien)… Toutefois, il y a un côté « too much » qui incitera certainement le ciné américain d’en faire un remake un jour. Trop de bons et tristes sentiments qui ne manqueront pas faire pression sur les lacrymales de certains spectateurs. Quant à moi, au milieu du film je perdais complètement l’intérêt et d’empathie pour les personnages joués par Lou de Laage (je m’en foutais – pardon – de quelle direction sa vie allait prendre). Et le scénariste qui sommeille en moi était souvent en avance de péripéties que proposait le film.

2 Randos

Une petite sortie (2h) au-dessus de Saint Pancrasse (en Chartreuse) – Avec vue sur la vallée du Grésivaudan.

Avec les amis un jour plus tard poussé un peu plus loin dans la Chartreuse – garé au Col du Granier (50minutes de routes de chez moi).

Description de la randonnée

Se garer au Col du Granier (à droite après le restaurant

(D/A) Prendre la direction de la Pointe de Gorgeat. Le début de la randonnée se fait sur un chemin carrossable pour un véhicule 4×4. Ne pas prendre le premier chemin à droite mais continuer tout droit.
Passer au hameau « les Granges de Joigny »

(1) Prendre le chemin à gauche, direction « Le Grand Carroz ».

(2) Traverser le Cozon et une fois dans le hameau, prendre la direction du Col des Fontannettes. La montée se fait progressivement, avec quelques portions raides.

(3) Une fois arrivé au col, prendre à droite, direction Pointe de la Gorgeat, sur un chemin qui suit la crête, et quelques petites marches dans les rochers.
Une fois sur La Lentille, une descente un peu raide à travers les arbres jusqu’au Col de la Drière.

(4) Après le col une dernière difficulté, qui est la bonne montée pour rejoindre la Pointe de la Gorgeat.

(5) Du belvédère de la Pointe de la Gorgeat, descendre par la droite pour rejoindre la Col de la Gorgeat.

(6) Entamer la longue descente pour rejoindre , en prenant à gauche le (1) et à nouveau à gauche le hameau des Granges de Joigny et le parking du Col du Granier (D/A).

(Visiorando)

Les Granges de Joigny
Vue de la pointe de Gorgeat
Du Mont Joigny vue sur le Mont Blanc et Chignin
Mont Granier

Les deux rando/balades avec un ressenti de fin d’automne ou début de printemps – l’ambiance changera bientôt avec les chutes de neige annoncées.

A propos lorenztradfin

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7 commentaires pour Un week-end (presque typique) à Grenoble

  1. Ce « tourbillon de la vie » ne me disait rien à cause de ses affiches et je pense qu’il vaut mieux revoir « smoking/no smoking » d’Alain Resnais sur les diverses possibilités de la vie… Merci de cette présentation en tout cas et pour les superbes photos !

    Aimé par 2 personnes

  2. CultURIEUSE dit :

    Pas trop boueuse, la rando? J’aime beaucoup la description que tu fais de ton ennui lors de ce film. Quelquefois, je pense que c’est la direction d’acteurice plutôt que le jeu du personnage qui est en cause. Biz.

    Aimé par 1 personne

  3. princecranoir dit :

    Pour un bon film avec Lou de Laâge, mieux vaut chercher du côté de « Boîte Noire » 😉
    Et pour une bonne rando du côté de Grenoble, je sais où il faut s’adresser. 😄

    Aimé par 1 personne

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