Un artiste contemporain (1934 – 2019) méconnu par le main-stream artistique ainsi que le public auquel le Musée de l’Orangerie à Paris consacre une exposition. (jusqu’au 16 janvier 2023).
L’artiste peintre français Sam Szafran ( son vrai nom est Samuel Berger, fils d’émigrés juifs polonais) ) est né à Paris en 1934 et mort (à Malakoff) en 2019. L’ombre qui obscurcit sa jeunesse : la rafle du Vélodrome d’Hiver, à laquelle il échappe, en se cachant chez des paysans dans le Loiret4, puis à Espalion (Aveyron) ainsi que dans une famille de républicains espagnols. Toutefois, à l’âge de 10 ans, il se retrouve quand-même au camp de Drancy mais il y est libéré par les Américains. Son père et une partie de sa famille mort dans les camps il est accueilli par la Croix-Rouge en Suisse (1944). Trois ans plus tard, il pourra émigrer avec sa mère et sa sœur qui ont survécu à Melbourne (Australie) ou habite un oncle du côté de sa mère. Il reviendra en 1951 en France ou en bon autodidacte il suit des cours de dessin (dans la pauvreté) et se forme aussi au contact avec des artistes de Saint-Germain-les-Près et Montparnasse. C’est en 1960 qu’on lui offre une boite de pastels – et, refusé par les Ecoles d’Art, il suit des cours de soir et acquiert une technique impressionnante.




Tableaux quasi obsessionnels – toujours les mêmes thèmes et/ou sujets – sous tous les angles, parfois zoomesque ou panoramesque. Son atelier, une imprimerie, une cage d’escalier (à colimaçon – pour lui métaphore de l’insondable) qu’il essai de saisir en se déplacement de qqs centimètres pour capter la moindre déformation vertigineuse de la vue.
Très peu de portraits, juste parfois un personnage (sa femme) placé dans une ribambelle de feuilles (de philodendrons). Des pastels (il les place parfois dans ces tableaux de son atelier ou sur les vue d’escalier d’une imprimerie) ainsi que des aquarelles (sur soie).





Une très belle découverte.
Bonjour,
Une très belle découverte effectivement pour moi aussi. Ses techniques pastels et aquarelles sont incroyables !
Bonne journée
Anne
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‘Même’ pour tou qui musarde à Paris….vivent les cours du soir de la ville de Paris et les honneurs tardifs à cet écorché vif.
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Je découvre également. Cette luxuriance est assez fascinante. Ce doit très impressionnant in situ.
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En effet…
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J’avoue que je ne connaissais pas cet artiste et que ton article donne envie d’en savoir plus car c’est beau !
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