Départ donc direction Amalfi. Longue attente du bus et voyage comme dans un métro parisien à la rush-hour. On se dit qu’un taxi n’aurait été pas une mauvaise chose (mais nous ne sommes pas des américains….).
Arrivées à Amalfi nous prenons tout de suite le prochain bus qui nous ramène à Ravello (toutefois bcp de monde dans le bus).
Village avec ses ruelles voutées à une colline (ville qui avait attirée pas mal d’artistes et aristocrates (Virginia Woolf, D.H. Lawrence, Gide, Escher, Wagner….) et ou nous souhaitions voir la villa Rufolo (avec des jardins – toutefois moins beaux et fleuris que je pensais) et le panorama qui orne tant de guides et blogs de voyageurs. Et qui, en effet, en vaut le détour. (vue sur le Golfe de Salerno)
La « villa » dispose d’une tour (11e siècle) et un « cloitre mauresque »
Promenade ensuite dans les ruelles de Ravello (il y a de magnifiques Hôtels de Luxe – avec des vues et jardins qui donnent envie d’être riche).
Il ne faisait pas « trop chaud » (28°C env.) et j’ai vu sur mon appli de rando Komoot (merci Thib’) qu’il y avait possibilité de descendre à Amalfi en 45 minutes par des escaliers et petits chemins. (Le bus prend environ 20 minutes s’il n’est pas bloqué dans un des virages). Eh hop, descente avec des vues magnifiques jusqu’au village de Atrani (à 10 minutes à pied de Amalfi) ou nous nous sommes arrêtés pour manger un (et boire) un bout.
C’est donc face à la petite fontaine (dernière image) (ou se sont abreuvés pas moins de trois petits groupes de français en retour du Sentiero deigli Dei (que nous avions prévu attaquer le lendemain) que nous avons déjeuné au MISTRAL (place Umberto). Simple, le patron était au four et aux moulins (le manque de personnel s’y fait sentir aussi) mais c’était excellent !
Ensuite par les petites ruelles nous avons cheminé vers Amalfi (10 minutes de marche – les deux villages sont côte-à-côte- et on marche souvent SOUS les maisons puisqu’elles sont construites SUR les ruelles- tunnels) ou nous avons commencé à être emporté par une masse de touristes. Nous nous sommes donc « refugiés » dans le Duomo di Sant’Andrea qui se trouve au-dessus d’un grand escalier. Avons visité le Chiostro del Paradiso (et fait un rapide tour dans le Musée diocésain). C’est un bel ensemble nettement plus intéressant que la foire aux souvenirs (vive les citrons !) et magasins de vêtements sur l’axe principal du village.
Avant de rentrer en bus, nous avons profité une heure de la plage (on notera que 1/3 de la plage est « public » et pas occupée par les plages privées (et leurs ombrelles et autres chaise-longues à 30 €/jour).
l’hebdomadaire italien L’Espresso, relayé par le Courrier International écrit : « les plages publiques, démocratiques et accessibles aussi à ceux qui ne peuvent pas se permettre de payer des dizaines d’euros par jour, sont de plus en plus rares. Et de plus en plus moches ». Selon l’hebdomadaire, 42 % des plages italiennes sont privatisées par des « lidos » (ou lidi), des établissements balnéaires qui font payer l’accès aux bords de mers. À ce pourcentage, se rajoutent 8 % de plages privatisées sous d’autres formes. Un constat partagé par le quotidien national italien La Repubblica, qui dénombre 12 166 lidos. Le budget pour en profiter peut atteindre la coquette somme de 75 € par jour pour deux personnes…[ source : Ouest-France]
Couchés assez tôt pour partir dans la fraicheur du matin (vers 7h45) faire le Sentier des Dieux/ Path of Gods/ Sentiero deigli Dei.
Coquecigrues et ima-nu-ages 
Aller à la plage va bientôt devenir un luxe en Italie ! Je ne sais ce qu’en penseraient Gide ou Wagner.
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Je pense qu’eux sont bien restés à Ravello ds leurs piscines des hôtels particuliers…. ( oups… je pense que ce n’était pas encore à la mode ça)
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Magnifique, cela me rappelle des souvenirs. Tout va plus vite à pied et en bateau par ici effectivement. En voiture, c’est un cauchemar. Le sentier des Dieux… tu vas te régaler (attention aux coups de chaleur quand même). Il y a encore de nombreuses plages publiques en Italie, mais elles sont bondées.
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En effet on s’est régalé….
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J’y pense : tu n’as pas vu la terrasse de l’infini à Ravello ? Tu n’en parles pas. C’est la chose à faire là-bas.
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Elle était fermée au public à ce moment….sniff
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Ah, c’est vraiment dommage. C’est beaucoup plus beau que la villa Rufolo qui n’a effectivement pas énormément d’intérêt à côté.
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