« Feel good »-Movie à la française.
Elise, danseuse classique de 26 ans (catégorie 1ére danseuse), se blesse lors d’un spectacle. Elle doit apprendre que statistiquement elle ne pourra plus danser (trop de petite blessure mal soignées avant). Une deuxième vie va commencer pour elle. Entre Paris et la Bretagne (ou elle va travailler dans la cuisine – en fait un Food Truck) et au gré des rencontres, des expériences et de force de caractère, elle va intégrer une compagnie de danse contemporaine (c’est ici qu’on verra Hofesh Shechter) découvrant et s’épanouissant dans une nouvelle façon de danser.
Un film typiquement « Klapisch »ien. Acteurs//actrices sympathiques (Marion Barbeau – la danseuse, son 1er film, lumineuse et un corps – pardon – magnifique), Denis Podalydès (il joue son veuf de père), Muriel Robin (directrice d’une résidence d’artistes (musique, danse) – et un peu mère d’ersatz pour Elise), Pio Marmaï (cuisinier foufou sur les bords), François Civil (en kiné amoureux), et une floppée d’autres qui rendent le tout bien coloré.
Nous y étions à 8 dans la séance et tout le monde était souriant. En tant qu' »intello » de l’équipe j’avais des réserves (dialogues parfois trop transparents et même inutilement didactique (ahh cet échange « pédagogique » sur la différence de la danse « classique » en tutu et la danse contemporaine…., ou les « leçons » de Muriel Robin, claudiquante, sur la vie ou plutôt les vies… mais passons). Quelques scènes sur les plus de 2h du film (qu’on ne va quand-même pas passer) auraient pu être coupées ou raccourcies mais attribuent à une bonne ambiance générale, souvent (parfois) drôles de par des gags (toutefois attendus)…
A son actif, à part une Edith qu’on ne quitte pas des yeux : Une ouverture magnifique du film (de 15 ? minutes)… sans dialogue aucun, avec un générique (et changement de style de musique, annonçant la danse contemporaine) qui à mes yeux est un chef d’œuvre narratif. 2e atout (à mes yeux), la présence de la troupe de Hofesh Shechter et sa danse à la physicalité exacerbée et une musique (composée par lui-même) aux rythmes hypnotisants et énergiques.
Les extraits des répétitions et recherches de la combinaison optimale de la musique et des mouvements (en groupe ou individuels) sont formidables (et trop courts pour moi, même si le spectacle de la fin du film approche certainement les 5-7 minutes – suffisamment pour être frustré et titillé en même temps).
Agréables aussi, dans le style typiquement Klapisch-ien, le montage rapide de courtes scènes (les efforts d’Elise de se remuscler, de rester « en forme ») – ou le montage parallèle de scènes de cuisine et de « rehearsal » de danse contemporaine – sur fond de débat (discutable) sur l’Art (de la cuisine et de la danse) se laissent voir comme une sorte de pub’ mais avec une petite chose d’empathie en plus.
Si on accepte en tant que spectateur une ronde de lieux communs et poncifs sur la résilience, avec des caractères toutefois sympa et plutôt lisses dans un écrin bien filmé et serti par des captations de danses – ce film est fait pour vous.
Notamment dans les temps qui courent ! J’ai vraiment apprécié ce moment.
Coquecigrues et ima-nu-ages 
Pour des lendemains qui dansent, ce film pourrait donc s’avérer salutaire. Je n’étais pas décidé à entrer mais je dois bien admettre qu’après avoir lu cet article, je suis prêt à faire ce pas chassé.
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Sur ces paroles je chaloupe… merci
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Oui tout à fait feelgood! Et dès le sensationnel générique. Les poncifs sont en effet de trop, mais il n’est pas dit qu’ils ne seront pas utiles à quelques-un.e.s? et si ce film populaire peut ouvrir un tant soit peu les esprits sur la danse contemporaine, tout ou presque est permis.
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Toutafé ….
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