Environ 2h30 séparent Dijon et Nancy. Malheureusement il pleuvait ou des nappes de brouillard cachaient les paysages, je ne me suis donc pas arrêté à Langres, ni profité des paysages (plus vallonée que je l’avais en mémoire) .

Nancy – je l’ai vue la dernière fois il y a plus de 40 ans maintenant. A l’époque, étudiant (à Sarrebruck), j’y suis allé plusieurs fois. J’étais un fan absolu de l’Art Nouveau (cela m’est passé un peu – mais je me rappelle bien encore d’une note excellente pour un exposé que j’avais fait sur ce courant) et avait de plus – avec deux amies – « accès » au laboratoire de recherche et les spécialistes en lexique, en corpus et ressources (ex-Institut National de la Langue Française (INaLF-CNRS) – c’est ici qu’est née le Trésor de langue française – encore aujourd’hui une de mes sources préférés)
La ville s’est fait une beauté depuis – le cœur de ville (avec 105.000 habitants elle est plus petite que Dijon – 158.000) est (donc) également plus petit et son joyau reste la Place Stanislas (avec l’Hôtel de ville, l’Opéra et le Musée des Beaux-Arts, Pavillon Jaquet, Hôtel de la Reine ainsi qu’un Arc de Triomphe) et enfin quelques maisons en style Art Nouveau (toutefois – au centre ville – mal indiquées).







De temps en temps le contraste avec l’architecture du 17e/18e avec le manque de fantaisie architecturale des années 70 (60?) est parfois rude.
Mais il y a assez de beaux bâtiments dans la ville-vieille (Grande Rue et Place St. Epvre. A noter un beau bâtiment de style Renaissance désormais reconverti en hôtel de Luxe.















Vu le temps maussade le Musée des Beaux-Arts nous a accueilli pour 2 heures fort intenses et intéressantes. 2ième étage était fermé (Primitifs, Renaissance et Ecoles du Nord). Parcouru rapidement le 1er étage (Georges de la Tour, Delacroix) pour se consacrer ensuite plus intensément du rez-de-chaussée (Du naturalisme à l’art moderne) ainsi qu’à Musée Daum.














J’ai été impressionné par les peintures de Emile Friant (1863 – 1932 – un peintre naturaliste). Mais aussi, un peu plus loin dans l’expo du rdc aussi de l’œuvre monumentale de Mad Meg (« artiste « enragée » et engagée – née en 1976 – Feast of Fools – une réinterprétation de la cène de Leonard de Vinci (les hommes sont remplacés par des têtes d’insectes – assez macabre, cruel et jouissif dans les détails critiquant les « valeurs » qui régissent notre monde occidental.) A voir aussi sur son site les réinterprétations de la leçon d‘anatomie du Docteur Tulp (Rembrandt) qui devient la Leçon de pornographie) ou les trois grâces qui deviennent Les trois garces….



Pour finir un tour dans le Musée Daum. L’architecture (salles du sous-sol autour de autour des fondations du bastion d’Haussonville – ce qui m’a rappelé le Louvre)



Mon amie C.S. m’avait indiqué entre autres le restaurant « Les Pissenlits » (malheureusement c’était complet – c’était vendredi soir). On s’est fait plaisir au « Madame » – même si on n’était pas aussi enthousiaste que Le Michelin.





Avant de partir Samedi pour Metz (pluie et temps gris) encore un petit tour pour voir les maisons Art Nouveau et le Musée de l’Ecole de Nancy (un des rares Musées français dédié à ce mouvement artistique).









PS : Drôle de synchronicité et/ou de hasard, if ever : Des ex-voisins-amis de Grenoble sont passés pour un dîner et nous ont offert le dernier livre de Nicolas Matthieu « Connemara » .… »...Le centre était loin avec ses ruelles pavées, ses boutiques prometteuses. Nancy, en s’étirant, revenait à la vie. » (p. 11)
Encore une ville qu’il me faut découvrir. Je suis particulièrement fasciné par cette œuvre de Kusama que tu as prise en photo.
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C’est en effet bluffant et intriguant
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Waaah, Mad Meg est incroyable! Merci!!! Et bravo pour tes photos. Bises
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Elle est ouf.
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L’expression du portrait de la femme rousse fait penser au poisson rouge de Klimt.
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son regard oui….
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