Le peintre Bonnard m’accompagne depuis des années, ou plutôt je le croise de temps en temps en le redécouvrant chaque fois (comme sous les feux de jeux de lumières étincelantes). En 2017, la lecture du livre de F. Cloarec m’avait incité à écrire cet article
et il y a un an seulement j’en ai parlé suite à la lecture de « Dans l’attente de toi » d’Alexis Jenni.
Une exposition au Musée de Grenoble sous le titre « Les couleurs de la lumière » (encore jusqu’au 30 janvier 2022) m’a permis de me replonger dans les ombres et lumières de ce peintre qui voulait « rendre vivante la peinture« . 70 peintures et une 50aine d’œuvres sur papier (beaux dessins) + des photos (prises par Bonnard avec son pocket Kodak).
Belles re-découvertes et rafraichissement de mémoire : une partie de son Eden familiale se trouvait au Grand-Lemps – pas loin de Grenoble, dans les Terres Froides.
J’ai passé un bon petit moment dans les lumières de cette exposition… Juste déçu des photos prises par Bernard Plossu qui a peut-ête réussi « à saisir le silence habité » de la maison de Pierre Bonnard au Cannet, mais je n’ai absolument (et je pèse mes mots) pas ressenti la « poésie de ce lieu magnifié par le peintre« . L’encart de la salle nous promet « on y retrouve la nature environnante sensible et vibrante » – pour moi, les photos étaient ternes et loin de nous restituer quoique ce soit.
Je me suis ensuite plongé dans une salle obscure pour voir le dernier né de Almodovar (« Madres Parallelas« ).
Ci-dessous une visite de l’exposition par le Musée de Grenoble
Coquecigrues et ima-nu-ages 