Je suis « monté » à Paris pour la remise du Prix Caillé.

Cette année notre Jury a rattrapé la remise à Emma Lavigne (lauréate de 2020 pour Zahhâk, le roi serpent, traduit du Russe) – la cérémonie de l’année dernière était tombé à l’eau à cause de la Covid – et avons remis également le prix au lauréat de 2021 – Benjamin Pécoud pour la traduction de « Das Eidechsenkind » (L’enfant lézard) de Vincenzo Todisco qui nous a fait l’honneur de se déplacer de Suisse pour assister à la cérémonie. Et les trois ont bien voulu se prêter à une table ronde sympathique et instructive.



J’ai profité de cette venue dans la ville des lumières pour voir mes petits-enfants et avais même le privilège d’aller avec le plus petit des parisiens (M.) au Musée – puisque cette fois-ci avec réservation j’ai pu voir l’exposition Ilya Répine au Petit Palais. (jusqu’au 23 janvier 2022 – n’oubliez pas de réserver)
Né en 1844 ce grand peintre qui a passé quelques années à Paris (pour y étudier la naissance de l’impressionnisme et y fréquenter la « colonie russe » (dont la figure centrale Ivan Turgueniev) et de faire un voyage en Normandie (pour expérimenter/s’essayer à la peinture de plein air).
Répine est considéré comme un des plus grand portraitiste de son époque (il en a peint plus de 300 au cours de toute sa vie). Les portraits de sa femme Vera (ci-dessus) et de sa fille (au nom de Véra aussi) sont saisissants (au point par ailleurs que M. (notre petit-fils) a voulu, après l’exposition, une carte postale du « Repos » (portrait de 1882) « pour ma chambre« !




Impressionnant aussi le tableau « Les cosaques zaporogues » (1880-1891) – tableau qui a reçu un grand prix à l’exposition universelle de Chicago en 1983).


Pour le plaisir des visiteurs il y avait deux variantes du tableau « Ils ne l’attendaient plus » (ou « Visiteur inattendu » – retour d’une personne après de longues années de déportation) – une fois c’est un homme qui rentre sur la variant c’est une femme – tableau qui m’a rappelé des œuvres danois et/oui suédois.







Egalement vu une autre exposition au Jeu de Paume Chefs-d’oeuvre photographiques du MoMa – La collection Thomas Walther
Un étonnant aperçu des débuts de la photographie par des noms connus et moins connus. Surprenant la « modernité » de certaines photos prises dans les années 20 (!!) Comme Lotte (Auge/Œil) (par Max Burchartz – 1928 ! – 3e ligne gauche))









Dimanche départ tôt pour la Bretagne – c’est un saut de puce de Paris, nettement plus loin de Grenoble – pour voir notre petit 3e T. – presque 9 mois. Balades avec lui (ses parents travaillaient) – prendre l’air.


Mardi au retour pour Grenoble – entre deux trains – balade parisienne (Notre-Dame + Marais + Odéon) – je rajoute les Tulipes de Jeff Koons, vu après l’expo Répine……


















Retour avec un retard hénorme (presque 4h… panne du train (qui nous devançait) pour Marseille (3 moteurs sur 4 kaputt). Notre train devait le pousser à Lyon (St. Exupéry) – mais étant donné que nous nous trouvions en bas d’une pente, fallait revenir une 15 de km en retour pour prendre de l’élan, passer ensuite par Lyon Part-Dieu… et pas de taxis devant la gare de GRE à 23h15…. eh oui, ça change de e plus vivre en plein centre-ville….
Ce Répine est fabuleux, je frétille de la rétine! Merci, c’est une découverte. J’adore les cosaques.
Et alors ces tulipes? Je ne suis pas du tout fan de Koons, mais je comprends mieux sa démarche depuis que j’ai lu ceci : https://blogjmpblog.wordpress.com/2021/07/20/jeff-koons-retrospective-1978-2020/. Des bises heureux papy!
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J’avais vu ‘le repos’ il y a qqs années dans une exposition sur les peintures de tissus et constatais alors que les livres d’Histoire fourmillent de ses portraits et fresques …. en effet la rétine est comblée. Merci pour le lien….
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Oh, oh, jolie tournée. Et avec Jeff Koons, c’est le bouquet.
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Ahh toi et tes haïkus…. ces pilestu sont en effet surprenantes
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