Je me suis « attaqué » pour la 1ere fois à un livre de l’auteur de best-sellers Michel Bussi. C’est Philisine Cave [et son blog « jemelivre« ] qui m’a donné envie (après une bonne critique-invite d’un livre de lui avec des nouvelles (« T’en souviens-tu mon Anaïs ? » … je voulais voir de moi-même « l’intelligence de l’écriture » qui selon Philisine fait de l’ombre à Pierre Lemaître : http://jemelivre.blogspot.com/2016/12/nympheas-noirs-michel-bussi.html
4e de couv’ (Edition Pocket)
Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…
C’est un « policier » mais pas thrilleresque ou gore pour un sou…., un « policier » qui offre en sous-jacent un zeste d' »Aurélien » (Aragon), pas mal d’informations sur la production de Monet, une fenêtre sur le village de Giverny, une galerie de personnages que les chaines de TV devraient s’arracher (parfois les dialogues sont écrits comme pour une mise en image…) et surtout, surtout – une fin (ou plutôt un dénouement) surprenant (qui donne un peu des lettres de noblesses au récit très « classique » jusque là…) et peut inviter le lecteur de re-lire qqs passages pour trouver la réponse à la question s’il n’a pas rêvé….
Il y aura qqs morts, une enquête sous l’égide de Laurenç Séverac, nouvel inspecteur (pas mal sur sa moto) qui va cependant faire un écart de conduite/déontologique fatal….; Silvio Bénavidès, le policier « portuguès » (et sa femme enceinte) avec lequel Laurenç forme une sorte de « binome »; une vielle, la moitié du temps narratrice et intrigante; Stéphanie, une très très belle institutrice (mariée, sans enfants…), Fanette, une fille talentueuse (en peinture), Neptune, un chien….)
C’est loin des canons des romans américains, à mon avis (pardon Philisine !) moins bien écrit que les livres de P. Lemaître, mais avec le petit quelque chose de sympathique et facile d’accès qui explique le succès de cet auteur (que je ne connaissais pas – je me répète, je sais) – « écrivain de 8 millions de livres vendus (27.2.19), son dernier livre « J’ai dû rêver trop fort » a été tiré à 230.000 ex. (!) pour sa 1ere édition.
J’ai surtout noté un « don » de glisser parmi l’intrigue qui avance quand-même plutôt cahin-caha…. des informations sur le travail de Monet, de nous parler du peintre Theodore Robinson (sans l’air d’y toucher)
C’est un roman que je vais faire lire à mes amis (moins lecteurs que moi) – Je pense qu’ils se délecteront (puisque c’est sans prise de tête) – une vrai lecture vacances….
Par ailleurs il existe une version BD de Nymphéas Noires
Oui, c’est vrai ! J’aime bien cet auteur car c’est sans » prise de tête ». Tout est dit !
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C’est, à mon sens, le meilleur de Bussi. Le plus abouti, celui dont le dénouement est le plus surprenant comme tu dis… les derniers sont bien moins biens, presque bâclés.
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A bon….. bâclé….!?. je n’avais pas l’intention d’en lire un autre….mais ces nympheas plaisent à tous les 3 lecteurs/ lectrices qui l’ont lu pendant nos vacances en grupo…..
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Oui les nymphéas m’ont plu, mais ce sont ses autres romans qui m’ont semblé à la limite du bâclé, en même temps il s’est mis à en écrire un livre par an, ce qui n’est généralement pas bon signe !
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J’avais bien aimé aussi. Dommage qu’on apprenne à la fin « la vérité » 😉
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Coucou Bernhart. Tu es tout pardonné (merci pour le lien). Sur Nymphéas noirs, je trouve le talent de Bussi meilleur que celui de Lemaître dans Travail soigné mais équivalent a Trois nuits et une vie. Bises
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Merci pour cette ‘mise au point’. Bizz
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