Un petit bout cannois avec le dernier né de Pedro Almodovar…
Un film avec des accents auto-biographiques assez forts qui m’a contrairement à mes amis moins touché/ému que je pensais au vu/à la lecture de certaines critiques qui voyaient le film même obtenir la Palme…..
Allociné nous propose le synopsis suivant :
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
Les accents autobiographiques (maladie, mort de la mère, états dépressifs, l’enfance heureuse (belle idée de la « cave » ouverte au ciel), la période de la Movida, la drogue, le SIDA….) irriguent la « fiction » – je dis « irriguer » puisqu’on commence dès les premières scènes avec de l’eau…. – « fiction » qui sera particulièrement bien illustrée dans la toute dernière scène !
Quelle classe de savoir faire un film sur la trame de ce synopsis – film élégant, sobre (sans la flamboyance qu’on peut trouver dans d’autres films de Pedro A.)
Un beau film – mais « froid » pour moi…. je n’étais touché que par des bouts…. par la structure du film aussi (qui entame avec le « voyage » de la caméra sur la longue cicatrice du réalisateur) ainsi que par le « mini-récit » autour d’un beau tableau…
Même si je suis resté un peu « en dehors » – je répète, contrairement à mes amis (enthousiastes, émus – cet Almodovar recèle des idées de mise en scène et de narration que bon nombre de réalisateur auraient intérêt à adopter. Last but not least : Antonio Banderas a bien mérité son prix à Cannes. Les années lui vont bien !
J’ai raté la dernière chez moi hier, mais j’irai ailleurs. Almodovar, je l’aime, et c’est vrai que j’ai senti des réticences sur ce dernier film,, mais bon, quand on aime… Bises !
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Comme toi, je m’attendais à aimer davantage et j’ai eu aussi l’impression, parfois, de rester « en-dehors » de ce qui se passait à l’écran, même si le film reste intéressant par ses résonances avec les autres films d’Almodovar.
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Un film froid espagnol, voilà qui n’est pas commun. Je me suis pas mal détaché de la filmo almodovarienne depuis un bout de temps. Pourquoi ne pas y revenir avec celui-ci.
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Mon capital sympathie pour Pedro ne faiblit pas et Banderas est d’une sobriété admirable.
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