Nostalgie quand tu nous tiens….
Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué pour voir ce 49e film de Claude Lelouch… Probablement un peu la fatigue, un peu la curiosité aussi et finalement surtout mon « amour » pour la voix de Jean-Louis Trintignant.
Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant une (dernière ?/nouvelle) fois réunis à l’écran… Lui parqué dans une (trop) belle EHPAD avec un personnel aux petits soins-oignons, souffrant d’un Alzheimer très très sélectif et erratique (rien à voir avec ce que j’ai dû voir déjà dans la réalité), mais qui permet à C. Lelouche de nous servir un pot-pourri d’extraits d' »Un Homme et une femme » à la louche (il ne s’est vraiment pas foulé) jouant sur le contraste du noir et blanc splendide du film sorti en 1966, tout en juxtaposant de gros plans sur les rides et les yeux toujours pétillants des deux ex-amoureux….
Vraiment, ce film ne vaut « que » / uniquement pour JL Trintignant, sa voix … récitant également à deux moments deux poèmes, dont celui-ci-dessous (de Boris Vian) … et de son sourire (j’aimerai bien l’avoir ce sourire à son âge)
Je vais même plus loin, ce seul moment de « récital » vaut la peine pour celui qui n’a pas eu la chance de le voir sur scène accompagné de Daniel Mille (superbe accordéoniste, dit en passant – j’adore son album « L’Attente » )… le film en tant que tel : « forget it »! Il ne vaut que pour cette corde sensible qui nous rappelle qu’on va tous finir un jour – et qu’on a vieilli (avec ce beau couple).
Je crois n’avoir même pas vu « un homme et une femme » ce titre de gloire sur lequel Lelouch vit depuis des decennies. Ton avis mitigé ne me surprend guère. J’ai de la sympathie pour le réalisateur, mais peu d’intérêt pour son œuvre.
Quant à JL et Anouk, ils sont bien plus grands que ça.
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Je n’aurai pas dit mieux…. « Mitigé » est même un terme politiquement correct puisque je trouve que c’est tout simplement « mauvais » …..l’utilisation des extraits du N&B glorieux d’alors parfois n’importe comment, imppossibilité de garder une cohérence dans l'(im)possibilité de JLT de se « souvenir », (le fils du personnage de Trintignant joue comme un pied), une scène avec Monica Bellucci sans queue ni tête…… et dès que la voix (et présence de Trintignant – et de Anouk A) se fait entendre (en off ou en direct) l’émotion nous étreint/m’a étreint.
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Je viens de lire le roman de la compagne de Lelouch, une réussite! « Changer l’eau des fleurs », avalé en deux jours.
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