Petit séjour à Paris – comme d’habitude un mélange de rdv pro’, musée-expo’ et famille (enfants & petits-enfants)
Franz Marc & August Macke à l’Orangerie
Exposition jusqu’au 17 juin 2019 autour de deux grands de l’expressionnisme allemand (et du mouvement « Der Blaue Reiter » (Le cavalier bleu). C’est une petite exposition qui montre l’évolution différente des deux peintres (morts assez jeunes pendant la 1ere guerre mondiale) de leur fascination pour les paysages et la nature (inspirés par Cézanne, Gauguin et les fauves) en passant par Kandinsky (et son « Almanach du Blaue Reiter »). L’un (F. Marc allant davantage vers l’abstraction – inspiré par Delaunay et les futuristes italiens) tandis que Macke préférera le rapport entre l’homme et la nature (il a par ailleurs accompagné Klee lors de son (fameux) voyage en Tunisie.

Nue sur fond rose
Delaunay – Tour Eiffel

Portrait de la femme de A.M. aux pommes
Avant de sortir – encore un petit tour dans la collection permanente ou j’ai donne mon bonjour à Picasso qui répond si bien à Rodin (voir 1ere photo)
La collection Courtauld
« Le parti de l’impressionnisme » à la Fondation Vuitton
La dernière fois que les tableaux de cette exposition ont été visibles sur le sol français c’était en 1955 (à l’Orangerie)….. regard visionnaire d’un collectionneur. Réunis 110 tableaux « iconiques » (et reproduits parfois jusqu’à la nausée)
La collection que nous pouvons admirer – disons plutôt – visionner, puisque le regard est souvent obstrué par des épaules, des têtes plus grand que toi/moi, de smartphones….. (ou comme dans mon cas d’un appareil photo).
Un peu de Manet, Monet, un peu plus de Seurat, qqs Cézanne, van Gogh, Gauguin, Degas, Renoir (et là pas les portraits poupins toujours visibles à l’Orangerie, mais plutôt ente autres un très beau « Printemps, Chatou » (vers 1873) un tableau qui a agi sur moi comme l’avait/ aurait souhaité Courtauld : « que chacun de nous puisse transmuer (transmute) Cézanne/Renoir/Manet en la poésie de sa vie intime… » – sachant que de toute façon pour la constitution de sa collection (en 6 ans à peine : 1923-1929…) il s’est laissé guider par sa sensibilité …. Il fallait « de la tension, l’émotion, la paix, la grâce, la hauteur et le savoir-faire » (comme il l’écrit dans un essai « Origins of Beauty »).
Et il y avait qqs œuvres qui ont, malgré les masses et murmures dans ces grandes salles d’exposition, fait vibrer des cordes émotionnelles….
Mon « premier Renoir que j’aime » : (« Le Printemps, Chatou »)
Le fusain/pastel de Degas « Après le bain, femme se séchant »,
Ou son « Femme à la fenêtre » (de 1870) !
« Antibes » de C. Monet
ou « même » sa « Vase de fleurs » (ici juste un détail)
Le visage de la femme dans « La loge » (encore un Renoir qui pourrait me réconcilier avec l’oeuvre de ce peintre)
La structure et les couleurs du tableau « Le Lac d’Annecy » (Cézanne – 1896),
le regard de la femme de « Nevermore » (Gauguin) ou aussi
Les fleurs des pêchers de van Gogh – presque pointilliste, pourtant réalisée la même année que les champs de blé , avec cyprès (1889)
Le magnifique dessin de « Femme Nue » de Seurat….
Un autre nu impressionnant de Modigliani
Presque 100 ans après la constitution de cette collection, elle reste magnétique et je suis gré à ce philanthrope (et à sa femme sans qui – comme souvent dans les couples – a été un moteur fondamental).
Encore une flânerie dans les salles des nouvelles collections…. Notamment qqs grands format de Joan Mitchell et notamment de Mark Bradford (avec sa « Constitution IV » – triturage des mots de la constitution américaine)
Ainsi que dans une autre salle – Alex Katz et qqs gris de Gerhard Richter
Au soir restaurant dans le 18e organisé par nos enfants – près de la place Clichy
https://restaurantfranquette.fr/fr – très agréable, bons produits – accueil sympathique (bons vins bio !)
Pas Renoir non plus, mais ce paysage est envoûtant. Et quel Seurat sublime, Merci pour ce survol!
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n’est-ce pas ?! Vraiment qu’un (petit) survol….
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