Un bon (tout) petit film, touchant aussi, leçon de courage de toutes ces femmes mais aussi des aidants qui risquent parfois leur carrière pour offrir plus que la loi ne le permet. Bienveillant mais pas naïf, ce film tend à montrer la réalité, la fin en fait la preuve… l
Audrey Lamy, joue une assistante sociale débrouillarde et fragile (vivant avec son frère qui va convoler bientôt). Elle m’a surprise, je la pensais « cruche » …. il ne faut pas toujours se fier aux premières impressions….
Noemie Lvosky est farpaite comme souvent dans les films dans lesquels elle joue. Ici elle campe un personnage déboussolée par une situation « difficile » à la maison (son mari est en train de la plaquer pour une plus jeune…) et s’investissant ainsi davantage dans la vie du centre….
Corinne Masiero est plus sobre que dans son rôle de Commissaire Marleau à la téloche et s’approche davantage de son rôle de Louise Wimmer (en nuances). … Et il y a la flopée des non-professionnels qui sont plutôt épatant(e)s.
Cinématographiquement le film n’apporte pas grande chose. Il vaut plutôt pour son propos, ses objectifs (?), pour rendre « visible » les « invisibles » que je croise devant ma boulangère ou le bureau de tabac sans leur adresser une parole qui va au-delà du bonjour, leur laissant rarement une pièce.
Il montre aussi un petit bout d’un certain esprit de « révolte » et prise en main (qui fait que cela devient un « feel-good-movie »…. dans cette période des GJ ce n’est pas mal de voir traiter un sujet sociétal avec un peu d’humour. ) Quand on n’est pas travailleur social on ne peut (à peine) s’imaginer le fossé (ce qui me rappelle pour la n’ième fois le roman de E. Richard (« Désintégration »)…..
J’ai bien aimé et trouve6 Audrey Lamy étonnante très crédible. Pas si Feel good tant cet univers est dur, non ? Ces femmes sont touchantes, toutes. Un bon moment pour moi. Et un hommage aux aidants, oui, parce qu’il faut en vouloir, pour franchir tous les bâtons dans les roues…
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Je reste quand-même sur « feel good » parce on en sort pas le moral en berne, c’est plutôt rondement mené, malgré qqs facilités de mise ne scène/scénario parfois (très) prévisibles… feel good aussi parce que les femmes montrent qu’on peut se prendre en main, qu’il y a des forces parfois insoupçonnées qui nous habitent….
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oui, c’est vrai, quelques facilités, mais du coup ça fait un film large public, intelligent dans le propos et pas plombant, ça peut amener certaines idées préconçues à être révisées, enfin, on peut rêver, hein ! Mais pourquoi pas !
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En effet…rêvons !
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C’est vrai qye l’objectif est noble et partiellement atteint, il manque juste un peu plus d’infos et de profondeur aux invisibles pour les rendre plus touchantes et plus proches de nous (mon avis ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/02/22/les-invisibles-trop-invisibles-les-invisibles-louis-julien-petit/ :))
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