Petit séjour à Paris sous le signe d’une mission d’interprétariat pour la Sncf (dimanche – des journalistes ont couvert la première du TGV Inoui Fribourg – Paris passant par Strasbourg) et surtout la soirée de la SFT (Société Française des Traducteurs) avec la remise du Prix Pierre-François Caillé. C’était aussi le week-end de l’AG de la SFT mais j’ai préféré voir un peu mes enfants (et petits-enfants)
En allant à mon premier rdv de mon séjour j’ai « découvert » la nouvelle galerie rue de Grenelle à Paris le « Beaupassage » dans lequel on trouve des commerces de bouche qui resteront encore longtemps inaccessibles aux « gilets jaunes » : Pierre Hermé, Yannick Alléno, Thierry Marx (Le pain fourré), Anne- Sophie Pic (Daily Pic). Je n’y serai pas entré si une oeuvre de Eva Jospin n’aurait pas attiré mon attention.
https://o.nouvelobs.com/food/20180830.OBS1560/beaupassage-la-nouvelle-galerie-etoilee-a-paris.html
Comme souvent (quand je suis dans ce coin de Paris) je me suis rapidement arrêté à la Maison d’Amérique du Sud ou deux expositions ont attiré mon œil.
L’artiste mexicaine Carmen Mariscal (Palo Alto, Californie, 1968) confirme la posture d’une femme-artiste sensible et engagée dans les multiples voies d’une cause féminine qu’elle aborde dans une douce radicalité.
Dans les salles d’exposition du sous-sol quelques 150 photos parfois très surprenantes de trois allemandes qui se sont exilées en Amérique du Sud à la fin des années 30. Artistes sous l’influence du Bauhaus et du studio de Paul Wolff : Jeanne Mandello, Hildgard Rosenthal et Grete Stern. Ici une photo de H. Rosenthal (« gâchée par mon ombre »)
Après mon déjeuner (de travail) j’ai profité du temps avant la remise du prix Caillé par une visite du Jeu de Paume – pour voir les photos de Dorothea Lange :
Cette photographe notamment connue pour son reportage et les photos « iconiques » de la Grande Dépression (1932-1934) aux Etats-Unis étonne avec son approche archivistique et anthropologique.
L’exposition permet de voir des photos d’une série pour la Farm Security Administration (1935-1941) , quelques exemples de son travail sur l’internement des Américains d’Origine japonaise (1942) et deux autres sujets.
J’étais particulièrement « bluffé » de son travail de cadrage sur les planches de contact (autrement plus « difficiles » qu’aujourd’hui avec le numérique…
J’ai préféré ces photos « old fashioned » au travail (photos et vidéos) de Ana Mendieta « Le temps et l’histoire me recouvrent » même si sa philosophie et approche des thèmes récurrents : la mémoire, l’histoire, la culture, le rituel et le passage du temps –, évoqués au travers de la relation du corps et de la terre, prises dans un environnement naturel et faisant la part belle aux quatre éléments, la terre, l’eau, l’air et le feu….
Avec ces images en tête je me suis bougé vers l’Institut National des Jeunes Aveugles ou a eu lieu la remise du prix Caillé.
décerné cette année à Nathalie Carré pour sa traduction de « By the rivers of Babylone »
Belle journée et chronique variée ! Merci
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ha, c’était moins la chronique qui était variée que mon week-end – et s’il n’y avait pas eu les GJ (les musées étaient tous fermés samedi …) le « résultat » aurait été encore plus bariolé.
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