VOD = Visions (?) Ou Déceptions (?) ou plutôt V.O.D. = Vereinigung der Ordensoberinnen Deutschlands (association des supérieures d’ordres d’Allemagne) ???? meuh non, c’est
Video-on-demand….
J’ai fait une petite excursion dans ce monde cloudé et visionné au total trois films sur des plateformes (Orange et Netflix – merci V. & R. !!).
« Raté » à sa sortie…. j’ai « rattrapé » – et je suis plus que content.
Un très beau/bon film (germano-dano-suédois!! – Tarik Saleh est Suédois) qu’un James Gray (de chez « Little Odessa » n’aurait pas renié. Je m’épargne toutefois une avalanche de mots et me réfère avec plaisir sur l’excellente analyse (que je partage parfaitement) de Newstrum, qui a eu la bonne idée de le voir au moment de sa sortie. Un film très fort et puissant, qui sort du mainstream (tout en s’inspirant d’autres maîtres)…. un film qui marque (ne serait-ce que avec en toile de fond ce qui qui se passe actuellement en Egypte) aussi par son côté inéluctable et la tragédie grecque ou shakespearienne qui y rode. C’est grâce aussi du flic obstiné Noureddine (Fares Fares) (un pourri dans un univers de pourris&mafieux, matiné d’un ange de justice) que les propos dénonciateurs trouvent leur envergure. L’article de Newstrum :
Résumé sur allociné :
Lena, biologiste et ancienne militaire, participe à une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à son mari dans une zone où un mystérieux et sinistre phénomène se propage le long des côtes américaines. Une fois sur place, les membres de l’expédition découvrent que paysages et créatures ont subi des mutations, et malgré la beauté des lieux, le danger règne et menace leur vie, mais aussi leur intégrité mentale.
Après avoir lu une critique de ce film (de Alex Garland – découvert dans « Ex Machina » ) dans Le Monde (le film a pour diverses raisons pas trouvé son chemin vers les salles et n’est (pour le moment) distribué que sur Netflix.
Ce n’est pas trop grave…. film SF qui mélange pleines de genres, se distingue par le fait que ce sont 5 femmes (Natalie Portman et Jennifer Jason Leigh entre autres) qui vont s’attaquer à la « zone infestée » et par quelques idées visuelles de bon allant (les fleurs parsemant les clairières et parfois des Hommes statufiés…)
Selon les dires de la presse il y avait des litiges entre les producteurs (dont un aurait dit que le film est « trop intellectuel et compliqué » (qu’il faudra donc le modifier pour qu’un public plus large puisse le « comprendre » – d’autre part il souhaitait qu’on rende plus sympa le personnage de N. Portman… ) refus de l’autre partie donc pas de sortie en salle …..
Il y’a un peu de Ridley Scott, un zeste de « Prédator », une louchée de « Premier Contact » et de « Avatar » (pour l’idée de la colonisation de l’enveloppe humaine), une étincelle de « Stalker » – mais chaque fois sans le flux « génial »… la fin déjà vue aussi (« Alien »)… donc après presque deux heures – une déception toute relative (et content que je n’ai pas d’abo’ de Netflix)
Je n’y suis pas allé voir ce film en salle. J’avais lu le livre goncourisé et craignais une déception. C’est que le livre fourmillait en personnages hautes en couleurs et P. Lemaître est un grand portraitiste, qu’est-ce ça pouvait donner à l’écran…. Je dois avouer qu’il a trouvé en Albert Dupontel un artisan qui le servait bien. Son choix d’acteurs cadre parfaitement avec sa panoplie de personnages : Pradell, le cynique pervers (Laurent Lafitte) le père d’Edouard: Niels Arestrup (son face-à-face avec son fils qu’il croyait mort est d’une force émotionnelle formidable, c’est joué (et capté) avec une subtilité magnifique. Le comptable modeste Albert Maillard joué par Dupontel himself (peut-être un peu âgé pour son rôle, mais c’est une question de goût…
Le lieu de vie de Edouard et Albert est très bien « reconstitué » (‘càd que j’ai presque eu une sorte d’effet de déjà vu….)…. film très classique, mais parsemé d’éclats d’imagination débridée (notamment par un travail formidable sur les masques d’Edouard (pour cacher sa « gueule cassée »)… Donc pas une déception, même si je l’ai regardé ce film avec une attention plutôt courtoise.
« Attention courtoise », j’adore! je n’avais pas lu le livre et je n’ai pas particulièrement goûté à ce film. Il m’a semblé excessif autant par le jeu des comédiens que le scénario. Pas désagréable pourtant, un peu Amélie Poulain sur les bords, attrape-spectateur comme un page-turner.
J’aimeAimé par 1 personne
Très bon polar que Le Caire confidentiel. Merci pour le lien. 😉
J’aimeAimé par 1 personne