« Monté » à Paris pour participer au jury du Prix Caillé – au Café/Restaurant Les Editeurs (2 heures de débats et préparations de la remise de prix (en décembre) – très agréable moment de haute volée.
Vu dans une galerie à L’Odéon
Dîner avec C. au Semilla pas loin du Carrefour d’Odéon. Très bon restaurant, service attentionné, produits d’excellente qualité (et préparation au poil) – avec une belle cave qui laisse un peu de côté les Bordeaux.
Vendredi matin sous le signe d’une visite chez un client. J’ai profité de mon séjour à Paris pour poser (pleine) de(s) questions sur une traduction en cours de réalisation. Et comme souvent, les questions permettent au client de reformuler (plus précisément) ce qu’il souhaite passer comme message. Un très beau moment.
En sortant de chez mon client je passe devant une multitude de galeries d’art…
ce qui m’a donné envie de fais un tour du côté du Petit Palais à une 15e de minutes (à pied). Lucky guy – il y a deux expositions temporaires dont j’ai pleinement profité :
L’Art du Pastel de Degas à Redon et Anders Zorn
J’ai notamment aimé l’exposition de ce « maître de la peinture suédoise » dont je ne connaissais que 2 tableaux jusqu’ici et dont l’art de l’aquarelle (il n’a que très peu utilisé l’huile et maitrisait sinon pas mal les gravures) est tout simplement « estupendo ».
Zorn (1860 – 1920) a souvent séjourné en France et a été aussi influencé par l’impressionnisme…. il est particulièrement connu pour ses aquarelles (qui m’ont souvent « scotché).
(à gauche des vues de détails)
Rosita Mauri (1888) _La maîtresse de l’écrivain et homme politique Antonin Proust
Impressionné j’étais aussi par la composition (et le « rendu ») de la tristesse de cette femme assise, tandis que la fête du village bat son plein, à côté de son mari ivre mort…
L’exposition sur le Pastel (env. 450 œuvres) à côté de cela paraissait presque quelconque, mais offre quelques belles surprises comme p.ex. ce tableau de Armand Guillaumin (Le Brusc) – exposé dans une vitrine)
Pierre Carrier-Belleuse « Sur le sable de la dune » (1896) – velouté de la chair, sensualité)
ou « Le Soir – Paris sous la neige » de Léon Clavel, dit Iwill :
Ernestine (Vidal) – (à gauche)
Un petit tour dans le reste du Musée était également bienvenu – agrémenté par l’exposition photos de Andres Serrano qui donnait une réplique piquante aux regards des peintres du fin de siècle (ici tout près des Saltimbanques la photo d’un SDF).
ou plus tard dans d’autres salles le contraste entre le style 18e et les portraits de laissés pour compte d’aujourd’hui.
Serrano, Valloton, Pissarro et Boudin…. une sarabande excitante.
A gauche une série avec Marie Madeleine & Marie
Au soir rdv. avec des amis + notre fille dans le restaurant Le Fumoir. Très agréable, bon rapport qualité/prix et plein à craquer…