120 battements par minute
Robin Camillo (voisin dans notre immeuble à Bagnolet – il y a 11 ans – et scénariste de Laurent Cantet) est rentré de Cannes 2017 avec le Grand Prix. Mérité – même si j’étais moins touché par le film et les destins que les réactions des médias et des blogueurs laissaient entendre.
Formidable début (débriefing et débat des membres d’Act Up après une de leurs actions pour réveiller la société et l’Etat français) qui nous jette directement dans l’action « Bienvenu à Act Up-Paris ». Une énergie folle se dégage des protagonistes et de ce groupe de personnes. Peu à peu Robin C. va se concentrer sur qqs militants individuels, décrire la naissance d’une relation intime, pour revenir après la mort d’un des leurs au groupe.
Pleins de ruptures de ton et de rythme, ainsi qu’une utilisation de toute la panoplie technique du cinéma (ahh ces poussières et bulles dans une discothèque qui se transforment à l’écran en cellules infectées), longues séances de danse (sous des lumières stroboscopiques)), très longue déchéance de Sean (tandis que au début (1er tiers) la maladie et ses dégâts ne sont pas montrés du tout)
Film mots, film regard ,… à ne pas manquer – aussi pour les acteurs (plus vrais que vrai!)
Wind River
Vous aviez aimé « Sicario » (D. Villeneuve) ou » Comancheria » – le même scénariste qui passe ici à la manette et encaisse dans la section « Un certain regard » de Cannes 2016 le prix de la mise en scène.
Comme pour les deux films cités ci-dessus : rythme lent, trame narrative dense, acteurs d’une présence forte – et histoire plus complexe qu’il n’y parait.
Interdit à – 12 ans (une scène de viol heureusement (?) quasi hors-champ; un bataille rangée, explosion de violence de, quoi, peut-être 2 minutes) sinon un film quasiment calme….
Le film reste toutefois classique (et comme dirait l’autre : cousu de fil blanc) dans son récit : jeune agente FBI inexpérimenté (qqs moments drôles) meets un pisteur du crû (taiseux, homme fort, sous le poids d’un drame familiale…) et va se révéler + forte qu’attendu….
Mais pour moi il sort du lot (a reçu à Canes (Un certain regard – le prix de la mise en scène – moi je l’aurais donné pour le scénario plutôt….)
Baby Driver
Petite pépite de Edgar Wright qui a survécu dans les cinés de GRE depuis le début de l’été.
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby ne compte que sur lui-même pour être le meilleur dans sa partie. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, il cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu … https://www.senscritique.com/film/Baby_Driver/11855174
Déjà culte pour la scène d’ouverture,
le film étonne de par une bande son excellente. Bien rythmé, plein de pastiches de films (de Fast and Furious en passant par Driver et quelques Tarantino), un « héro » poupin surprenant, des tronches parfaites ( Jon Hamm – connu depuis Mad Men méconnaissable et avec une présence à l’écran très forte).
C’est farpaitement distrayant, désinvolte – donc parfois aussi un peu « n’importe quoi » (mais on s’en fout). J’avais besoin de sortir d’une grosse relecture d’une traduction faite avec des pieds bots par un-e traducteur/-trice difficilement défendable.
eh ben je note les trois, surtout le second, je pense, fait pour moi ( j’avais beaucoup aimé Comancheria )
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En effet je ne te sens pas pour Baby Driver.
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ouais, non, t’as raison, pas certaine que ça me plaise
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Comme Simone, pas le dernier! mais les deux autres oui. Merci!
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Idem !
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… et je vous comprends aisément !
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