Manchester by the sea

Film américain auréolé d’une ribambelle de bonnes critiques. J’en suis sorti (encore une fois) mitigé.

Synopsis de allocine:

MANCHESTER BY THE SEA nous raconte l’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.

Résumé court, film long (2h18).

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Toutefois , j’avoue qu’il ne m’a pas (vraiment) paru long (à part qqs scènes et/ou redites). Portrait d’un homme brisé (il peut paraître mutique, a des explosions de violences – prévisibles pour celui que sait décrypter un peu la mise en scène – mais, flashs backs aidant, on comprends bien la douleur de cet homme et sa difficulté de s’occuper de son neveu).  Casey Affleck, le frère de l’autre Affleck,

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campe le personnage de manière bien crédible (je le trouve même parfait) , mais je trouvais que la mise en scène – ou plutôt l’imagerie – en faisait un peu trop (il fait – toujours – froid – les cœurs sont gelés, images froides et à la fin on perçoit à travers une fenêtre les bourgeons du printemps, whaoua !)

(on ne voit jamais la ville de Manchester-by-the-sea au soleil comme sur la photo de gauche) 

Je ne sais d’ou cette impression de « plombé » vient (l’image bleu-gris? – les travelling sur les paysages hivernales)… le scénario s’est mis intelligemment au service de l’histoire (peut-être les scènes du début – une sorte d’exposition taiseuse de la vie pas folichonne de cet homme à tout faire dans une grande co-propriété – alourdissent), chaque scène a son poids et pousse l’histoire doucement en avant (avec quelques pas en arrière aussi). Le tragique du passé de Lee on le devine toutefois assez rapidement, et le flash-back – il y’en a pas mal  dans ce film – qui nous relate le drame « fondateur » (ou plutôt destructeur ) nous est servi sur un plat d’argent, presque subtilement …

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Kenneth Lonergan arrive à très bien lier ce mille feuille de liens entre les personnages, passe-présent…. mais bizarrement (et contrairement aux déferlantes de bonnes critiques de partout) je suis resté insensible, non pas au drame destructeur du passé mais à toute l’histoire dans laquelle personne ne rit (et ne sourit) – c’est balourd ce que je dis là –

Je dois ajouter que la troupe avec laquelle j’ai vu le film a particulièrement aimé.

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A propos lorenztradfin

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5 commentaires pour Manchester by the sea

  1. Ah zuuut ! C’était mon prochain au programme ! Qu’est-ce que je fais, maintenant, hein ? J’y vais ou pas ? En même temps, je sais qu’on n’a pas toujours les mêmes goûts…et tant mieux, il faut de la variété dans la vie ! Bah ! Je vais aller le voir quand même

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  2. Un vrai Film d’hiver. Mais je trouve que cela participe à l’ambiance dramatique du Film.

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