2 fois B à Paris (Besnard et Bazille)

Me voilà « back again » – après ma traduction mammouth qui m’a tenu éloignée de la vie de tous les jours et un voyage à Paris pour le Prix Pierre François Caillé remis à Lucie Modde pour « Tout va changer » dans le cadre d’une belle cérémonie à l’Institut Cervantes.

Arrivé vers midi à Paris j’ai déjeuné avec un client et me suis ensuite bougé vers le Musée d’Orsay pour voir une exposition du peintre Frédéric Bazille  (1841 – 1870) que je n’ai « découvert » qu’il y a quelques années. Ce peintre mort très jeune a été un grand ami de Monet (qui lui a enseigné bcp la technique) et hébergeait parfois Sisley et Manet (son père était un notable de Montpellier et lui payait tout…. même s’il s’étonnait que son fils voulait peindre Aigues-Mortes… .

Avant d’y arriver je me suis pourtant arrêté sur le chemin (je marche bcp à pied)  à la Maison d’Amérique Latine et ai fait un tour dans l’exposition

dsc_0969

dans laquelle on trouve quelques gravures sur la vie au Brésil du 19e siècle fort étonnantes (vie des esclaves et des « maîtres »).

(en haut à droite : salle de vente d’esclaves – en bas à droite: des barbiers ambulants)

L’exposition à Orsay présente une bonne cinquantaine d’œuvres dont notamment les dernières promettent une belle carrière (il apprend de ses amis- dont certaines œuvres permettent de le situer bien dans le contexte)

dsc_0970  (Portrait de Renoir)

Les sujets – quelques tableaux des ateliers, les fleurs (Fantin – Latour, également un ami, n’est pas loin)

Les premiers nus (certains tableaux laissent entrevoir un penchant homosexuel)

Une peinture avec au premier plan sa cousine…(La robe rose)

http://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-19e-siecle/frederic-bazille.html

L’exposition ne m’a ni « renversé » ni touché.

dsc_0988

Je suis ressorti dans le froid gris direction 8e pour le Prix Caillé – mais (j’avais une heure devant moi) suis encore entré dans Le Petit Palais pour une exposition qui m’a davantage plu – puisque j’ai pu découvrir un peintre dont je ne connaissais rien (même son nom je l’ai écorché pendant des heures…)

Albert Besnard (1849 – 1934)

Il était plus aisée d’entrer dans cette exposition – celle sur Oscar Wilde semble être particulièrement  prisée (une longue file d’attente dehors). Je ne m’en plains pas.

Albert Besnard avait a) une vie bcp plus long et b) restait – avec son style « académique » éloigné des impressionnistes tout en étant ouvert aux préraphaélites p.ex. L’exposition est bien structurée (aussi bien chronologique que thématique) : ses « croûtes » du début, on retour d’un séjour à Rome et  à Londres, le début de sa phase des portraits (« tout le monde » voulait être portraituré par lui), ses gravures (que j’ai admiré), ses pastels, et des commandes publiques du genre : Hôtel de Ville de Paris, Ecole de Pharmacie, Petit Palais, Comédie Française…et j’en oublie  ) et se termine avec des peintures orientalistes – que je n’ai pas aimé du tout.

2-M145-A2-1885-7.jpg Madame Roger Jourdain ou du chef rédacteur du Figaro

Il développe également une technique de pastel admiré à l’époque et (aujourd’hui par moi)

albert-besnard-femme-pensive-aux-bras-levés.jpg  f970d2943081cc97df4c90e8a4c6cb27.jpg

(Femmes pensives – aux bras levés ou pas )

Et finalement quelques gravures impressionnantes (sa fille + sa cuisinière) + un cycle sur la mort (20 gravures)

Franchement : un « académisme » comme celui-ci vaut à mes yeux les impressionnistes pures et dures…..

http://www.frenchtouch2.fr/2016/11/albert-besnard-femmes-de-la-belle-epoque.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos lorenztradfin

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7 commentaires pour 2 fois B à Paris (Besnard et Bazille)

  1. j’irai voir Besnard, donc, si je peux

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    • lorenztradfin dit :

      même si cela sera certainement plus « pâle » que les chefs-oeuvre au Bois de Boulogne !!!
      Et pour info : Davide Enia a un style magnifique (p. 42) – le Angus est une belle fable… (lu dans l’avion + bus de retour d’Allemagne) – je vais re-commencer à écrire dans mon blog (juppijeh !)

      J’aime

  2. CultURIEUSE dit :

    D’accord avec ton avis sur les pastels, mais les reflets de la robe blanches sont subtilement rendus. J’adore la pose qu’a pris Renoir!
    Et moi, je veux voir l’expo sur Oscar!

    Aimé par 1 personne

  3. CultURIEUSE dit :

    Les regards de ses modèles sont extraordinaires!

    Aimé par 1 personne

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