Délicieux petit roman qui fait du bien…
Antoine Laurain (http://antoinelaurain.blogspot.fr/), que je ne connaissais pas (un très grand merci à (http://jemelivre.blogspot.fr/2014/10/la-femme-au-carnet-rouge-antine-laurain.html de m’avoir incité avec ta critique sur ton blog de le lire), nous propose une sympathique fantaisie romantique parisienne.
Une jeune femme (Laure, doreuse de métier et veuve) se fait dérober son sac à main et se retrouve à l’hôpital. Un homme (Laurent, libraire) va retrouver le sac et va le garder, inspecter son contenu et se mettre à la recherche de la propriétaire. Un jeu de piste commence, dans lequel P. Modiano jouera un – petit – rôle (c’était bien avant son Prix Nobel)… jusqu’au dénouement – heureux – mais pas linéaire du tout.
Ce qui est rafraîchissant dans cette oeuvre c’est qu’on ne sait jamais quand des obstacles se dresseront et comment les défis seront relevés et/ou contournés par les divers protagonistes (les chats Poutine et Belphégor, le future Goncourt Frédéric Pichier, P. Modiano, la fille de Laurent Chloé, Dominique la copine de Laurent…)
Les 237 pages se lisent d’une traite. Et pas une page, un paragraphe qu’on aimerait sauter….Dans mon cas précis j’ai débuté la lecture la nuit avant mon voyage en Allemagne, continué dans le bus et l’avion pour avoir … en fin de compte à l’arrivée à Grenoble un grand, un très grand sourire béat.
Ecriture simple, alerte, fluide, avec souvent des pointes d’humour … – cela ne prends pas le chou…. vraiment une bouffée d’oxygène qui m’a fait un bien fou. Quelques ronchons diront que le livre est trop « gentil » que tout est lisse, un peu chromo à la A. Poulain aussi – avec ses personnages secondaires mais hauts en couleur – mais franchement, quand on est bombardé toute la journée de problèmes, fraudes, violences, mensonges, guerres et autres vicissitudes…. un petit conte sympathique de cette classe vive est vraiment le bienvenu.
« …. à trois arrondissements de là, le stylo-plume en suspens, Patrick Modiano se demandait depuis une demi-heure s’il devait ou non mettre une virgule après le premier mot de la dernière phrase de son nouveau roman…… A l’instant où celle-ci (une ballerine nda) rejoignit la première avec le même bruit sur la même latte de parquet, Patrick Modiano choisit de ne pas mettre de virgule. » (p. 236-237)
Si c’est ma copine Phili la prescriptrice, alors tu avais dû passer un bon moment !😉
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.. en effet – et pourtant je n’aime pas tous les livres qu’elle « prescrit ». Toutefois celui-ci était comme fait pour mon côté fleur-bleue.
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Oui, c’est vrai que je ne suis pas toujours de bons conseils (j’ai parfois des coups de cœur sur des romans qui cliveront, j’en ai bien conscience, c’est ce qui fait aussi que chaque voix de lecteur compte autant qu’une autre). Je suis ravie que tu l’aies apprécié. Je t’embrasse !
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Et ton commentaire coule modianesquement! Merci!
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