Bern(h)ard et Emile à Paris

Week-end parisien – avec du travail le matin (une urgence) – un client dans l’après-midi  de vendredi et ensuite en roue libre avec les enfants, « notre » Eliott,

ainsi que des amis ET Emile Bernard (à l’Orangerie)

  

Belle rétrospective dans ce Musée (vidé de ses Renoir pour cause d’expo à Martigny http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/) qui illustre les facettes multiples de cet artiste « total » peut-être pas assez connu ou mal connu (et à l’époque mal compris aussi – au moins en France …. si on en juge des expositions entre autres en Allemagne….) : chef de fil du synthétisme, au début un zest de nabis, une période orientaliste, classique aussi, son « Cézannisme », un chouia de Gauguin aussi…. Bernard a puisé finalement son inspiration chez tous les grands maîtres. Belle construction de ses œuvres avec des cadrages souvent très photographiques….et/ou osés.

http://www.artexpertswebsite.com/pages/artists/bernard.php

Dommage qu’on trouve peu de photos sur le www (p.ex. de l' »Abyssine en robe de soie »  ou le « Portrait de Mlle. Coste (1897) – une belle institutrice  – interdiction de photographier….. E.B. a beaucoup voyagé, était marié à une égyptienne (de 16 ans – Hanenah Saati), et a été adepte d’un ménage à trois (Andrée Fort & Armène Ohanian, une beauté d’origine perse) à Tonnerre….

http://inha.revues.org/4776

La visite de l’expo (qui passe à mon goût un peu rapidement sa période Nabis – ses Bretonneries – ) s’est fait malgré un temps d’été indien parfait qui m’a inspiré une série de photos : Les Parisiens et la Nature – éfarrant pour un « provincial » de voir ce flot humain se déverses sur les espaces verts (Jardin du Luxembourg, Tuileries, Parc André Citroën – pour ne nommer les points fréquentés) – et n’en parlons pas de la lutte pour les places sur des terasses….L’art de vivre….

 

Par trois….

   

Par dizaines…

 

Un accueil d’enfer….

Qui des deux aurait-été expulsé de l’Opéra?

L’observateur dubitatif

« Auf steigt der Strahl und fallend sich ergiesst… »