Encore un bon livre des Editions Gallmeister – et dont l’adaptation est maintenant sur les écrans des cinémas français (et à l’affiche de la sélection officielle de Cannes 2014) : « Homesman » dee Glendon Swarthout
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glendon_Swarthout
4e de couv’ :
Au cœur des grandes plaines de l’Ouest, au milieu du XIXe siècle, Mary Bee Cuddy est une ancienne institutrice solitaire qui a appris à cultiver sa terre et à toujours laisser sa porte ouverte. Cette année-là, quatre femmes, brisées par l’hiver impitoyable et les conditions de vie extrêmes sur la Frontière, ont perdu la raison. Aux yeux de la communauté des colons, il n’y a qu’une seule solution : il faut rapatrier les démentes vers l’Est, vers leurs familles et leurs terres d’origine. Mary Bee accepte d’effectuer ce voyage de plusieurs semaines à travers le continent américain. Pour la seconder, Briggs, un bon à rien, voleur de concession voué à la pendaison, devra endosser le rôle de protecteur et l’accompagner dans son périple
http://www.gallmeister.fr/livres/fiche/113/swarthout-glendon-homesman
C’est drôle – c’est mon 2e « western » cette année – il y’en avait déjà le Western « français » dans la liste des livres du Prix Livre Inter 2014 « Faillir être flingué » https://lorenztradfin.wordpress.com/2014/04/10/les-flingues-et-eau-qui-court-sur-la-plaine/ – là ça vient d’Outre-Atlantique. Très belle épopée qui parle beaucoup – et sobrement – de la misère et la détresse des femmes au Far Ouest, l’apprêté de la vie à la « new frontier ». Nous observons le combat quotidien pour la survie, contre les forces de la nature et parfois la nature des hommes (à l’occasion de ses recherches Swarthout a découvert dans des documents des récits hallucinants des habitants des plaines de l’Ouest pris dans « les armures de glace qu’il fallait attaquer à la hache » (Télérama), de ces femmes qui deviennet folles (« Les hommes perdaient la tête, on pouvait toujours les éliminer dans une bagarre, mais les femmes, il fallait les exfiltrer, les ramener vers l’Est » (ou il y avait des structures pour les accueillir…) – [encore une fois Télérama.]
Le livre – très cinématographique (c’est Tommy Lee Jones qui en a fait un film et s’est octroyé aussi le rôle du « bon à rien » Briggs (rôle initialement prévu dans la tête de Swarthout à Paul Newman, Jeff Bridges et/ou Sam Shepard…. rien que ça…) ce lit quasiment d’une traite, un vrai page-turner. Avec ses points d’orgues, une évolution surprenante en cours de route, une fin plus « classique »….
A noter également que ce livre est une re-traduction – par Laura Derajinski…. qui restitue bien la langue simple…
Le fait d’avoir eu en 1ere de couv’ un bandeau avec la photo de T.L. Jones et Hillary Swank a influé mon imaginaire, j’ai « vulu » « le filivrem » et n’éprouve pas le besoin d’aller le voir au cinoche.
Ma chère livrophage a aimé – et je suis entièrement d’accord avec elle http://wordpress.com/read/blog/id/57291307/
Une critique du film (en anglais):
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Merci pour le lien – surtout aussi vers les autres lecteurs, dont des magnifiques !
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