http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Faber
Nous tous, nous avons certainement connu un mec comme Mehdi Faber, le mec le plus beau du collège/ lycée, le plus brillant, le plus engagé, le plus « politisé », défenseur des laissés pour compte, des faibles – une sorte d’ange, avec sa part démoniaque ou mystique …..
Le lecteur de « Faber – Le déstructeur » (ce titre « Faber » – m’a toujours fait penser à celui de Max Frisch, je n’y peux rien, roman autrement plus puissant à mon avis) va le rencontrer au début du livre comme un homme vivant retiré du monde, sale, désargenté… ce n’est que plus tard, à travers les voix de ses (ex-)amis que nous l’apprenons à le connaitre – au fil des pages et récits (souvent quasi chronologiquement raconté, à tour de rôle par les protagonistes) :
Donc, avant, ce (Mehdi) Faber de Tristan Garcia, avec ces allures de rockstar charisma-christique, se lie dans la cour de l’école élémentaire avec Basile Lamaison & Madeleine Olsen pour en faire un trio inséparable dans la ville (inventée….et tellement vrai de province) de Mornay (j’ai toujours lu « Mort-Né »)
Le récit en alternance (5 grands blocs ) est bien / solidement construit et se tend de plus en plus vers la fin….
En lisant cette description de la génération née dans les années 80 – j’étais un peu surpris de l’esprit triste, abattu et désillusionné des jeunes … – mais l’écriture est alerte, cela se lit bien… j’y ressentais toutefois juste un côté bavard, des longueurs qui m’ont un peu agacé, parce qu’elles font traîner le récit en longueur, et font effilocher l’intrigue en une multitude d’événement mineurs, ou même un peu invraisemblables….des affèteries par-ci, par-là, et j’ai comme un impression d’être passé finalement complètement à côté du livre…. notamment en lisant les critiques glanées sur le net…., nettement plus enthousiastes que moi.
http://www.causeur.fr/tristan-garcia-le-constructeur-24924.html
Coquecigrues et ima-nu-ages 
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