« L’échange des Princesses » de Chantal Thomas.
Lu dans le cadre du LIvre Inter 2014
Nous sommes en 1721 : Le régent, Philippe d’Orléans, va imaginer un échange de princesses : Mlle de Montpensier – à 12 ans (!) destinée Louis, Prince d’Asturie – et l’Infante d’Espagne – Anna Maria Victoria – 4 ans!! – qui est censée épouser Louis XV – 11 ans)
Chantal Thomas a épluché les archives (notamment la Gazette de France, une myriade de lettres de l’époque – mais à cette époque on écrivait encore des lettres – ainsi que les mémoires de Saint-Simon) et nous plonge dans ce monde d’il y a presque 300 ans : La mélancolie du jeune Louis XV, orphelin triste; le charme et l’enthousiasme de l’infante, se pâmant d’amour pour ce jeune roi qui lui est pourtant imposé; la révolte de Louise Élisabeth à la cour d’Espagne, si austère.
J’étais bien pris par le livre dans sa première moitié – et m’en suis peu à peu désintéressé.
Est-ce la faute à l’histoire avec un grand « H » – ce va-et-vient de Versailles à Madrid. Le fait aussi que les histoires des rois (français) n’a pas vraiment été dans mes livres d’histoires à moi, donc loin de ma culture (d’antan)? Ou le style de Chantal Thomas – son style dense, précis et peu aéré….(le livre était goncourable)? Le fait qu’elle laisse parler des poupées (les poupées de l’infante)…
Pour moi, ce roman est une belle manière de braquer les projecteurs sur une période bien précise, de m’éclairer sur l’oisiveté de la caste dirigeante (le Prince d’Asturies ne pense qu’à la chasse…), décrit la difficulté de voyager (une vraie saga le voyage de Paris à Madrid…) – mais je suis resté en-dehors.
Ce lien ci-dessous vous permet de lire un extrait ….
Coquecigrues et ima-nu-ages 
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Même sentiment quant à l’histoire de France. C’est maintenant que je découvre toute la complexité, toutes les trahisons et l’oisiveté ambiante à la Cour en regardant les émissions historiques et culturelles.
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et Chantal Thomas est une bonne « étymologiste » pour ça.
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Merci Bernhard. J’en tiendrai compte.
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