Cela n’a rien à voir – des goûts et des couleurs contradictoires…., mais ….Mon noir est l »outre-noir et il lutte avec le gris-vert…. « Le bleu avec le vert et le vert avec le rouge sont fort communes livrées, mais guère ne sont belles. Et les trois ensemble signifient seulement joie modérée. Mais, noir avec blanc c’est belle livrée. Mais plus belle encore noir avec gris. Et les trois ensemble c’est plus belle encore, et signifie espérance bien attrempée. » (Pastoureau, Histoire d’une couleur, p. 109)
Il est comme une malédiction qui pèse sur la contradiction, car elle est par excellence ce qui est proscrit par la logique. Ce point est d’autant plus fâcheux que la contrariété est sans doute la chose du monde la mieux répandue. Comment comprendre que le réel ait le droit de se contredire, alors que la pensée se le voit refuser ? Comment penser que la contradiction soit la forme même de l’impossible, alors que la contrariété pourrait bien constituer une condition pour exister ?
Il est certes interdit de penser qu’un bleu n’est pas bleu. Et pourtant, le fameux bleu de Klein pourrait-il être ce qu’il est s’il n’était que bleu ?Car Klein n’a pas pu se contenter de prendre un des bleus existants, couramment et constamment disponibles dans le commerce. Il a bien fallu qu’il produise son propre bleu, pour que nous puissions si aisément le reconnaître entre tous. Il a…
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