Sortie cinéma – dans le cadre de ma série : soutien au cinéma français.
http://www.cassetetechinois-lefilm.fr/intro
Au début (2002) il y’avait « L’auberge espagnole » et « Les poupées russes » (2005)… Cédric Klapisch reprend le fil de Xavier, qui est devenu – selon ses rêves d’antan – un écrivain et un homme qui trouve que sa vie est compliquée. Après Barcelone et Saint-Petersbourg, et nous emmène pour ce sequel à New York. Occasion pour moi de jouer à re-découvrir certains endroits vu en avril….le bureau avec vue sur Ground Zero, le pont de Brooklyn, les stations de métro pour aller vers Central Park…. et le film dans tout ça?
Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine ….
Le début est assez rapide…. Xavier, désormais père de deux enfants, se sépare de sa chère et tendre qui part vivre avec un américain à NY – et emmène leurs enfants. Xavier, fort du succès de deux livres bestseller peut se permettre de la suivre – et écrire sur place le 3e tôme de ses succès de librairie (mais, le pôvre ne pourra pas se payer d’appart – et vivra chez sa copine Lesbienne – en couple avec une belle, dans un loft de ouf). Dans un joyeux bordel chinatownien, Xavier cherche sa place en tant que fils, père… en tant qu’homme en fait ! Ribambelle bordélique de sujet effleurés : famille recomposée, immigration, travail clandestin, mondialisation, la littérature comme reflet d’une vie rêvée vs vie réelle… Hah, il y en avait des sujets à traiter, mais à part un effleurage en quadrichromo, à travers un filtre catalogue schématique….. pas vraiment ennuyant par ailleurs, défilement sans se prendre la tête….
Pour moi, finalement, le seul vrai intérêt dans ce film est NY…. Les personnages qui peuplent le film qui part dans toutes les directions sont à la limite de la caricature …. et on voit trop rarement Wendy (la belle Kelly Reilly)…
Archétypes des scènes déjà mille fois vus ailleurs (et souvent en mieux : l’interrogatoire/ visite surprise de l’agent du bureau de l’immigration, Xavier essayant de produire du sperme dans un endroit aseptisé pour la fécondation in vitro de sa copine lesbienne (« quand ton meilleur pote a envie d’être maman, c’est pas facile à gérer »), Audrey Tautou parlant chinois pour vendre du thé bio…
Faut la voir cette Audrey dialoguant par Skype (creux et faux) ou soupirant en mode animal post-coîtum heureux…. ou Cecile de France (Isabelle) se jetant dans les bras d’une jeunette, ou de nous montrer Xavier x-fois dans un parc new-yorkais regarder les chinoises faire leurs danses tai-chi….(c’est vrai, moi aussi j’y étais sensible, mais pourquoi nous le montrer si souvent sans aucune nécessité scénaristique….
(une vue de mon hôtel NY en avril….)
Film donc à voir – si vous n’avez vraiment rien d’autre à faire, si vous cherchez une petite plongée dans NY, si vous aimez les enfilades de sketchs avec des bobos pas fauchés et si vous souhaitez savoir comment ont évolué les loustics des deux films cités en début….. Certains spectateurs ont préférés ce film à tous les autres, d’autres disent le contraire…..
J’ai bien aimé les deux précédents,même si je ne m’en souviens plus trop, quelques bribes depuis qu’on parle du troisième. J’aime bien les films de C Klapisch en général, même ceux qu’on dit ratés ou moins intéressants, comme Chacun cherche son chat ou Peut-être
J’aimeJ’aime
….tu vois…par le « je ne m’en souviens plus trop » tu dis tout….ce sera la même chose pour ce casse-tête… ça coule, c’est sympa, des saynètes, parfois un dialogue bien senti…et après, pschitt, pfttt, envolé, oublié, consommation rapide qui ne laisse pas de trace réelle…. parfait pour le temps du zapping…
J’aimeJ’aime
Ping : automnes – hivers |