Après une journée traductante harrassante (genre « Précisément, le biais de surpondération a été éliminé pour retrouver le poids relatif à l’allocation stratégique« ) juste egayée par de la belle musique (genre:01 Auberge ou 06 Song of Yearning) décision d’une sortie au cinoche pour voir une comédie que certains de nos amis ont apprécié.
Alors comment dire:
« Happiness Therapy » de David D. Russel (« Fighter »)
fait davantage partie des comédies dépressives que du « feel good movie ». Le beau mec, Bradley Cooper,
est surprenant dans son rôle de dépressif qui est sorti de 8 mois d’internement par le truchement de sa môman aimante, et forme un « joli » couple avec Jennifer Lawrence (endeuillée et ex-nymphomane – et couronnée pour ce rôle de l’Oscar Meilleure actrice 2013)…
sous les yeux d’un Robert de Niro plutôt sobre.
Trâme classique : Bradley essaie de récuperer via Jennifer son ex et va bien entendu tomber amoureux de son « messager », sauf qu’il s’agit de deux personnes cabossées par la vie, ce qui surprend un peu dans la 1ère partie du film, avant que le fil blanc à coudre n’est complètement déroulé….
Film assez « bavard » (toutefois les dialogues sont souvent incisifs, bien vu, bien rythmés) et ancré à 120% dans la middle-middle-class américain, dans une culture qui me reste souvent étrangère (vivement mon premier saut Outre-Atlantique!) : baseball, ces repas/resto à des km de lumière même d’un allemand comme moi, l’ingérence policière, la prûderie par rapport à tout ce qui touche à la sexualité, la sacro-sainte famille…., je n’étais pas capable d’avoir assez d’empathie pour ce couple, pour l’histoire et ne me suis « reveillé » que lors d’un petit monologue débité à 100 à l’heure par la Miss. Jennifer et le « tournoi de danse » (parfaitement kitsch et parodique dans le genre « Dirty Dancing » ou autre « Ballroom Dancing »).
Malheureusement le film est – à mon avis – resté trop dans ses rails et n’a pas poussé dans la direction de ces scènes là. A. s’est même demandé dans quelle galère on s’est mis avec ce film (et a pesté contre les – bonnes – critiques du Monde, de Telerama et de Positif).
Il se peut qu’on a été complètement à côté de la plaque aussi (le succès public semble l’indiquer)….pourtant le public parsemé m’avait l’air assez consterné à la sortie du film.
Vous n’êtes guère motivant (remarquez je n’étais pas encouragée au départ) : au moins, on sait à quoi s’attendre.
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Peut-être pas « in the mood »….voici la remarque que m’a lmaissé une amie sur FB : « alors ça c’est drôle parce que l’humour de ce film est aussi décalé que le tien et j’aurais mis ma main à couper que tu adorerais. Peut-être que celà vient du fait que je l’ai vu en VO et que j’ai passé 4 ans aux US car pour ma part je l’ai trouvé hilarant: dialogues cinglants, décalés et une belle caricature de la middle class américaine » – à quoi j’ai répondu que justement je n’avais pas eu le sentiment d’assister à une parodie….
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