Lu le premier roman de S.J. Watson (choisi presque au hasard à la biblio de GRE) – « Avant d’aller dormir » (Before I go to sleep) traduit par Sophie Aslanides. (par ailleurs, le tite allemand est: « Ich.Darf.Nicht.Schlafen » – Je.n’ai pas.le droit. de dormir.)
4e de couv: À la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune étudiante célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir à sa grande surprise qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis plus de vingt ans.
La critique et le marketing évoque Harlan Coben, Dennis Lehane, Mo Hayder….je ne suis pas d’accord dutoutdutout….: « Un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher?? » – à deux reprises il m’est même tombé des mains….
Beaucoup de redites : normale, on joue pendant un moment le genre « Un jour sans fin » – chaque fois Mme. se reveille et ne sait plus rien et doit recomposer sa mémoire, heureusement bientôt avec l’aide d’un journal (mais « bordel » pourquoi elle se couche tous les jours sagement…..? – jamais un questionnement de ce type est posé – comme le titre allemand le laisse entendre). Le style non plus n’est pas d’une richesse à tomber à la renverse (lisez un Lehane, vous verrez la différence).
L’intrigue s’étire (notamment à cause des flash back incessants qu’on aurait pu serrer) comme du chewinggum – mais sans son goût et ne s’accelère que sur les 60 dernières pages avec une « surprise » qu’on devine aisément bien avant.
J’ai du mal à comprendre comment ce roman est devenu en Allemagne un des bestsellers de 2011…mais il y en a pour tous les goûts.