Bienvenue ces week-ends pendants lesquels un jour il y a une chaleur telle qu’on ne rêve que de se vautrer dans un siège d’une salle de ciné climatisée – et un autre ou il pleut tellement que la Chartreuse se cache dans les nuages et on n’a qu’une envie de se réfugier dans une salle de ciné pour un peu d’évasion…..
Vu donc deux films (un avec nos amis – et un excellent St. Veran 2008 sur la térasse du « Gaudi Café » (5, cours berriat) – restau au demeurant un peu cher, mais abondant – et un avec A. )
« Adieu Berthe – L’enterrement de Mémé » (des frères Poladyles)
D’après certains critiques, notament dans le sillage de Cannes, on se tordrait dans ce film de rire…Finalement, dans la veine de leur premiers films (Versailles – Rive gauche entre autres), on rit parfois, sourit souvent et percoit continuellement une once de mélancolie, de questionnement de la vie, de la mort….mais jamais lourd. « chronique rêveuse et perpétuelle d’une oeuvre-vie bricolée entre menus enchantements du quotidien et poids des années… » (Cahiers du Cinéma juin 2012, p. 43).
Armand, un pharmacien qui aime prendre sa trotinette éléctrique (à la Tati) ne sait comment quitter sa femme pour rejoindre son amante (les 2 sont parfaitement au courant l’une de l’autre). Il apprend que sa grand-mère vient de mourir (qu’il avait déjà oublié – et qui va lui apparaitre en songe dans une belle sequence, jeune), il faut s’occuper de l’enterrement, sa belle-mère s’y mèle ….Occasion de se moquer de l’industrie des croques-morts, des belle-mères, valse-hésitations, le vieillissement, la philo (qu’est-ce vouloir?) …quelques beaux moments plus grave qu’on ne le pense à première vue….et une fin réjouissante d’indécision….(nous avons tous : six (6) personnes aimé).
Pas le film du siècle, ni la comédie de l’année, mais un joli film apéro dans la série « soutien au cinéma français ».
The Deep blue sea (Terence Davis)
Il y a des années le film « Distant Voicies » m’avait ébloui ….là on sort un peu perplexe. Magnifique début – avec une Rachel Weisz de rêve…. – presque sans paroles….ensuite la pièce de théâtre qui a servi de base du film devient « visible »/ »tangible ». On a un peu de mal à suivre (je veux dire : comprendre) les agissement de l’héroine qui aime trop un homme-soldat qui ne sait accepter le trop plein d’amour d’une femme qui a quitté son mari pour lui….
Rachel Weisz est sublime, le film a des accents d’un mélo américain des années 50, le context d’après-guerre (années 50 en Angleterre) est bien illustré…., mais dans l’ensemble, le film est plombé, ne touche jamais vraiment, reste un joli beau livre d’images couleur sépia.
assez tenté par le film des frères Podalydès qui jusque là ne m’ont pas déçu
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