Drôle de roman- durassiennement ravissant et glissant imperceptiblement dans un ravin de l’oubli (évanescent) ….
« Le ravissement de Britney Spears » de Jean Rolin, dans le cadre du Livre Inter 2012.
Certes, ce sont peut-être les trombes d’eau de Seville ou les jeunes femmes en robes colorées qui m’ont tourné la tête ou abruti (c’est que j’ai lu le livre durant mon sejour en Andalusie), mais j’avais vraiment un peu de mal avec ce récit, même si le ton mélancolique et desabusé me sied à priori.
J’avoue, j’ai parfois éclaté de rire, il y a des déscriptions qui font mouche (il sait vriment écrire ce Jean Rolin), mais l’histoire (?) ne m’a absolument pas touché, ni interessé. Linsay Lohan et Britney Spears ne m’ont jamais interessée du tout, les potins sur les stars non plus….. Par ailleurs, comme pour le roman « Kampuchea » (https://lorenztradfin.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=2919&action=edit), il est recommandé d’avoir sous le bras une carte routière ou un plan de la ville de Los Angeles pour bien (ou mieux) suivre les lignes de bus, les rues prises et décrites par le narrateur-agent secret-paparazzi (qui n’a pas de permis de conduire, prend les bus ou marche à pied)….
Il nous écrit de son exil au Tadjikistan…donc double filtre (quant au regard sur la société de conommation et de bling-bling américain), 3e degré et 1er degré mélangé….
Lu et oublié (comme un petit apéro petillant à gout amère)…Pour le moment je le place, avec le roman de Dubois, à la fin de ma preferred list.
PS:
Pour le traducteur que je suis une drôle de reflexion sur la traduction possible de « train wreck » : « …Lindsay Lohan…..au ppoint qu’un de ces magazines la traitaient régulièrement de train wreck – « train déraillé« , à moins que le mot anglais ne déisgne plutôt le déraillement lui-même, auquel cas il conviendrait peut-être de le traduire par « catastrophe ferroviaire » ….(P. 94) …traduit plus tard (p. 164) par « épave » – train wreck – « …
(Mon chapitre préféré du livre = 16 – impossible à résumer)