Comme il se doit pour un livre de voyage, de voyageurs, d’échoués, j’ai bien fini la lecture du livre (de la liste du Livre Inter 2012) de François Garde « Ce qu’il advint du sauvage blanc » … à l’hôtel à Granada (Espagne) dans un petit Hotel au sein de l’Alhambra.
Etonnant premier roman qui vous happe et ne vous lâche plus (A. l’a lui après moi en 4 jours, top chrono), sans que je puisse expliquer à quoi cela tient: le style sobre, sans anachronisme dans le mode – et la pensée/les interrogations du 19e siècle…- le va et vient croisé entre les « aventures » de Narcisse au pays des aborigènes ou il va passer 17 ans de sa vie, avant d’être « retrouvé » et récupéré de nouveau par la France…- et le récit que fait de son ré-adaptation, ré-apprentissage à la vie « civilisée » son mentor, Octave, dans des lettres écrites au président de la Société de géographies.
Très agréable à lire, remarquablement classique et élégante – ce livre à reçu le Goncourt du Premier Livre – est, comme je disais plus haut, un vrai « page-turner ».
Ce qui est intéressant de plus, c’est de lire/voir les interrogations sur ce qui est la civilisation, le monde sauvage, l’alterité….qui résonnent même encore aujou’d’hui.
Voici un lien vers le « vrai » Narcisse Pelletier
…ainsi que sur des questionnements (de la part de scientifiques aussi) sur la représentation du « sauvage » – intéressant:
http://taban.canalblog.com/archives/2012/04/27/24115010.html