Je viens de terminer un autre livre de Véronique Ovaldé – jamais deux sans trois ….et j’ai bien aimé ces 239 pages qui passent rapidement…. C’est léger, fruité, les mots sonnent juste….c’est une belle histoire d’amor, quoique….
L’étonnant et un peu taciturne lieutenant Taibo va rencontrer Madame Izarra (de prénom Vida et mariée à Gustavo…), il y a sa fille à elle, Paloma, qui rencontre Alfredo….et tout ce monde, chacun à un point de changement de vie, va se croiser, chasser, s’envoler….Les personnages de ce potpourri de vies éclatées sont plus des silhouettes, un peu moins rembourrés que les personnages de « Ce que je sais de… », ce qui enlève peut-être un peu de sa force…, mais il y a toujours cette musique d’une écriture simple et poétique, et parfos surprenante, sans les accents « phantastiques » qui swinguaient d’ordinaire entre ses lignes. Une lecture qui donne soif de mots.
« Vida a quarante-trois ans. Et pour une raison inexplicable, au vu du bon état général de ses artères et de chacun de ses organes, de l’élasticité encore intacte de sa peau, de la chair de ses bras qui ne pend pas quand elle tente d’attraper quelque chose sur une étagère, malgré tous ces signes qui lui disent que le temps n’est pas encore venu de refermer sa porte, Vida se sent infiniment vieille. Elle se surprend à se demander pourquoi elle a accepté d’offrir sa vie entière à Gustavo, comment les humains en arrivent à ce genre d’arrangement. »
Un lien vers un blog dont l’auteur a une vue un peu différente de la mienne …
http://sansconnivence.blogspot.com/2011/11/des-vies-doiseaux-de-veronique-ovalde.html
Par contre, Cuneipage fait un texte enthousiaste que je ne saurai que souscrire (je lui ai d’ailleurs « piqué » l’extrait ci-dessus que j’avais surligné dans mon livre (qui par ailleurs a été dévoré depuis – en une journée de voyage de Rome à Berlin par A. – qui a bcpbcpbcp aimé….- )
Coquecigrues et ima-nu-ages 