…un romantique triste et submergé de peine suite au décès de sa femme va partir à la recherche du passé de la disparue, dont les circonstances de la mort ne collent pas avec l’image que le héros s’était fait d’elle ….
Malheureusement, les auteurs de la 4e de couverture ne savent pas distiller du mystère – et le lecteur n’est pas tenu en haleine par ce qui aurait pu devenir une recherche pastichant un « polar », roman noir ….parce que le mystère est éventé….dans les 7 lignes de la 4e…
2e livre que je lis de Véronique Ovaldé : « Et mon coeur transparent » (Prix France-Culture-Telerama 2008) est bien écrit, avec un style plaisant bien reconnaissable (depuis Vera C….) , bardé de dialogue intérieurs (« il se dit,… »…. »c’est quoi ce truc? »…), parfois élégiaque, parfois très réaliste, terre-à-terre… – finalement assez déroutant, mystérieux et anticonformiste….J’aime asse son écriture sensible, léger et profond en même temps….toutefois Véronique O. m’a perdu un peu sur la route. J’avais l’impression que Lancelot tournait en rond vers la fin, et que le twist de la conclusion, de la fin du livre un peu trop « attendu ».
« Lancelot se plonge dans le bruit que produit la moitié des feuilles du platane se frottant à l’autre moitié des feuilles du platane. . Il sent tout à coup l’atmosphère de ce dimanche matin chargée d’électricité, une légère montée d’adrénaline lui pince le coeur, il ferme les yeux, c’est comme une dispute qui couve. Il pense, Ce type m’agace. Alors il dit: Tu m’agaces….(p. 195) »
« Un saule effleure la surface de ses branches. Il a un air découragé qui plaît à Lancelot. » (p. 204)…
Coquecigrues et ima-nu-ages 