Noir et blanc

Un samedi revigourant auprès et avec des traducteurs (28 – 4 H et 24 F) à Lyon – vue magnifique sur la ville…..- et quelques lignes de traduction pour avancer dans une grosse commande (ma semaine prochaine est déjà amputée de deux jours suite à une mission d’interprétariat – consécutif – & une grande réunion de copropriétaires pour décider du choix de la couleur de la peinture murale du futur ravalement….)….d’ou onc sortie soupape au cinéma :

« The Artist » –

Un joli petit film un peu trop long…..Toutefois, je dois avouer que je me suis dit – muettement – moult de fois : « Quel formidable travail du metteur en scène/scénariste pour nous épargner des logorrhées! » Ce sont les images qui « parlent » et mieux que ça, à l’ancienne. Certes, n’est pas Griffith ou Sternberg qui veut, mais Hazanavicious connaît ses maîtres et s’en inspire (des références à Eisenstein (les grands plans de bouches p.ex.), par ci par là une réminiscence à Orson Welles (la « cave » d’Alibaba des objets sous tissus de protection…chez la dulcinée)….

On a, paraît-il demandé Michel Hazanavicious dans une émission en Angleterre s’il avait pensé à ne pas choisir sa femme (Bérénice Béjo) pour le rôle principal: sa réponse a été « C’est bien plus simple que ça. J’ai écrit le scénario avec elle à l’esprit. Ils disent que ce film est une lettre d’amour pour Hollywood, mais pour moi c’est une lettre d’amour à ma femme. »

Et là je suis d’accord. Le film est une ode à cette femme, pour moi elle crève littéralement l’écran.

Deux, trois scènes du film sortent du lot d’une production qui – une fois passé la surprise – agréable et reposante – du n&b, débouche sur une histoire déjà vue, prévisible et trop longue. J’ai noté ainsi: un rêve-cauchemar de l’artiste (dans lequel il n’a plus de voix – adorablement surréaliste), l’étreinte de Bérenice/Peggy avec un costume sur un perroquet  – saissisant…ainsi que la toute dernière scène ….la danse (loin d’une Ginger Rogers et d’un Fred Astaire, mais ….) et la prise de vue (grue) du studio d’enregistrement qui clôt le conte….

Enfin (jetez les pierres), je ne pense pas que Dujardin mérite l’oscar… Cependant je ne regrette pas d’avoir vu ce film.

A propos lorenztradfin

Translator of french and english financial texts into german
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