En rentrant de la soirée de danse à la MC2 un message de J. « JF me dit qu’elle a ouvert un oeil en écoutant La Reine de la Nuit….un miracle est peut-être possible… » (la musique – ange gardien?)
C’est vrai que ces derniers jours tout ce que je fais: les traductions, les tâches ménagères, les lectures, la sortie de ski (aux 7-Laux), le thé bu avec des amis…se trouve duveté par l’idée qu’à 530 km d’ici H. se trouve branchée à des appareils, dans un nomansland entre vie et mort….Les médecins « feront un point » dimanche….
Dans cette « ambiance » j’ai vu mardi soir la reprise (relecture) de « Daphnis é Chloé« , un spectacle de danse crée en 1982 par JC Gallotta (à l’époque la « troupe » de Gallotta était réduite à 3, ce qui l’avait obligé de ramener le ballet à l’essentiel: la rencontre de Daphnis, Chloé et le dieu Pan). En effet, cette réduction permet un spectacle intime, libre, sensuel et parfois ludique, espiègle….tout en portant en lui-même une élégance inattendue.
S’ajoute à cela la musique de Henri Torgue….composée à l’époque en accompagnement de la naissance de la chorégraphie et jouée « en live » sur la scène par Torgue lui-même. Nous avons dû nous « contenter » d’un enregistrement…Ah, ces tapis sonores genre M. Nyman ou K. Jarret…au total une heure de spectacle bien ficelé, qui m’a permis de penser un moment à tout autre chose….
Coquecigrues et ima-nu-ages 