«Si tout le monde allait aussi bien que moi, j’irais beaucoup mieux.»
La chance d’habiter en province, pardon en région….. Guy Bedos s’est rodé chez nous avant de monter – dans quelques jours – sur les planches du Théâtre du Rond-Point à Parigi.
C’est la 4e fois que je le vois en chair et en os, et ça marche toujours (toutefois un peu au ralenti et accompagné d’un air quasi-nostalgique de déjà-vu).
Comme d’habitude il n’épargne personne, ni Nicolas S., ni Martine A., toujours Jacques C. aussi. Il est presque gentil avec DSK (par respect envers Anne S.?), « actualise », « dépoussière » un (tout petit) peu ses sketches, déjà entendus au dernier Olympia, spectacle déjà sous le signe de la mort et la vieillesse qui rôdent et alzheimerisent – mais on l’aime toujours pour sa revue de presse …..farpaite….et acide.
Je retiens – après une nuit : qu’il a 1 an et demi de moins que Jacques Ch. (délicieux ses mimiques quand il y pense), qu’il se dit qu’il aurait pu avoir Christine L. comme fille, occasion d’une mini-fiction drôle, qu’il y a une vraie connivence avec le public et qu’il sait toujours faire rire-choquer avec ses « salopes » …et surtout qu’il n’a pas de nouveaux textes (excepté la revue de presse qui dure une bonne demie-heure)…