Abcdaire Parisien – Octobre 2011 (3) – C – comme Cezanne

Toute petite expo (env. 80 tableaux) au Musée du Luxembourg sous le titre « Cézanne ET Paris ».

L’exposition souligne bien que Cezanne (1839-1906) a bien réalisés plein d’autres oeuvres que celles peintes dans la région d’Aix en Provence, mais somme tout, comme souvent les expo de ce Musée, j’étais un peu déçu et je n’ai pas acheté le maigre catalogue..

Je connaissais déjà une grande partie des oeuvres, mais cela fait toujours plaisir de (re)plonger p.ex. au-dessus ou dans les rues de Paris ou

les forêts de Fontainebleau ou de Chantilly

ou d’admirer des aquarelles parfaitement maîtrisées (cette version de « la route tournante » a particulièrement attiré mon regard)

Dans l’expo trois portraits, si ma mémoire est bonne, du galériste Ambroise Vollard (qui avait exposé dès ses débuts des dessins de Manet; 170 pièces de ses collections ont été rassemblées en 2007 au Musée d’Orsay). Un de ces portraits (prêté par Le Petit Palais) m’a toujours beaucoup plus: Le texte descriptif à côte du tableau dit (de mémoire qchose comme) « …135 séances de pose et toujours pas terminé. Mais Vullard dit que « Cézanne se dit satisfait de la couleur de la chemise!! » » (en effet elle est bien belle avec ses bleus, blancs, gris, marrons/beiges….) .

Maurice Denis rapporte dans son journal, le 21  Octobre 1899:  » Vollard pose tous les matins chez Cézanne, depuis un temps  infini. Dès qu’il bouge, Cézanne se plaint qu’il lui fasse perdre la ligne de concentration. Il parle aussi de son défaut de qualités optiques: de son impuissance à réaliser comme les anciens maîtres (Poussin, Véronèse, Le Nain, il  aime aussi Delacroix et Courbet): mais il croit avoir des sensations. Pour  s’entraîner à peindre dès le matin. Il se promène l’après-midi au musée du  Louvre ou du Trocadero et dessine des statues, des antiques ou des Puget, ou il  fait une aquarelle en plein air: il prétend ainsi être tout disposé à bien voir  le lendemain. S’il fait du soleil, il se plaint et travaille peu: il lui faut le  jour gris « .(Denis, 1957, p.157) – www.aidart.fr

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