Vous les avez certainement déjà vu ces peintures avec des personnages tête à l’envers (pas toujours renversantes)… c’est une marque de fabrique du peintre
« néo-expressioniste » allemand Hans Georg Kern, né à Deutschbaselitz en 1938 et qui a adopté le nom de toile « Baselitz« . Il a encore frappé à la scie.
Après la grande rétrospective de son oeuvre en 1994 (mon ex-employeur avait co-sponsorisé l’expo parisienne) le voici au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris avec des sculptures à la tronçonneuse et la hache.
Ces sculptures parfois assez immenses rappellent quelque fois les figures de l’île de Pâques ou un peu les botchios africains (en moins bien – il collectionne lui-même les oeuvres africaines comme on voir sur les photos de son atelier).
Toutefois je n’étais pas vraiment touché par ces oeuvres. La taille qui retire définitivement et qui n’est pas suivie d’un geste de polissage, d’égalisation, l’aspect très brut et parfois maladroit qui s’en dégage, n’est – sans oublier les « scarifications » finalement pas pour moi.
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