« Spin » de Robert Charles Wilson, prix Hugo 2006 du meilleur roman de science-fiction.
Quoi de mieux lors de la crise financière actuelle que de lire un roman de SF – que se passe dans un monde dans un futur lointain, mais qui reste familier – qui souligne que l’Homme commettra toujours (et eternellement) les mêmes erreurs, détruisant son environnement et la société pour le modeler selon les intérêts égoïstes ambitieux .
Les 605 pages de la version poche se lisent rapidement. « La Terre se trouve coupée du reste de l’univers », (plus d’étoiles, point de lune, et un soleil « factice ») « par une mysterieuse barrière opaques à l’extérieur de laquelle le temps s’écoule des millions de fois plus vite » (4e de couverture).
Panique, restructuration de la société, avènement de nouvelles « religions », « martiens », biotechnologies…. dans un langage accessible (plutôt bien traduit par Gilles Goullet), histoire d’amour aussi.
http://www.robertcharleswilson.com/index.php
Toutefois, malgré des qualités indéniables et de la capacité des romans SF de faire reflechir en biaisant sur l’état de note monde d’aujourd’hui , je constate que les romans de SF ne m’emballent plus autant qu’il y a 30 ans.