….après une rentrée des vacances cinématographique sous les signes d’impardonnables film français j’ai fait une excursion chez les singes et les héros de western.
« Blackthorn »
Un magnifique Sam Shepard (http://www.sam-shepard.com/index.html) un acteur qu’on ne voit pas assez – peut-être parce qu’il écrit trop (bien))
joue Butch Cassidy viellissant et pas du tout tué en 1909 comme son copain Sundance Kid. Butch a refait sa vie en Bolivie en tant qu’éleveur de chevaux. Il veut rentrer aux States voir le fils de Sundance (et de Etta), vend ses chevaux et va perdre toutes ses économies à cause d’un espagnol (Edouardo Noriega) qui a piqué de l’argent d’une mine…et se trouvera ainsi lié à ce jeune homme (mystérieux).
Butch a vécu une vie calme, d’un confort certain, proche des Boliviens, et loin de toute violence. Celle-ci revient au galop et perturbe cet homme des silences (ou de peu de paroles) qui n’a jamais regretté son passé mais qui a appris comment apprécier l’instant, les petits bouts du bonheur que la vie peut nous réserver parfois. Et surtout, suggéré par excellence par Shepard, il a envie de ne plus toucher aux armes…
Le film n’est pas spectaculaire, il avance par petits pas, parfois presque de manière minimaliste, lente, avec une photographie magnifique qui donne à la nature impressionnante de la Bolivie quasiment un rôle à part.
Le paysage bolivien est je dirais plus beau que le paysage des western classiques, plus dure aussi, là il n’y a pas la place pour les êtres humains. Dans les vieux western, le héro survit parce qu’il est un homme profondément bon, ici, seulement quand il a de la chance… Ce qui donne au film une tonalité mélancolique (renforcé par l’âge des acteurs, par l’inéluctable, le destin, le passé qui pèse) qui est simplement soulignée par une musique discrète.
« La planète des singes – Les origines »
2,5 millions bipèdes ne peuvent pas se tromper….donc je suis allé voir ce blockbuster, préquel à la « marque » Planète des Singes, notamment parce que le tout premier de la série celui avec Charlton Heston était pendant de longues années d’adolescent LE meilleur film….
Moins m’as-tu-vu ou spectaculaire que je pensais, bien ficelé scénaristiquement, ce film se laisse regarder comme une bonne BD. Ceci notamment parce que l’acteur Andy Serkis (qui joue le singe principal – César – ) est tout bonnement captivant et émouvant.
J’ai juste été un peu déçu de voir que les liens causales ou « logique » avec les premiers films de la série (et même de la version tournée par Tim Burton) n’est pas « respectée » – ce n’est point le nucléaire mais plutôt un bon petit méchant virus qui va mener à la quasi-extiction de la race humaine….
Autant j’irais bien voir le western, autant les singes, bof…
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….je signe – si je devais revoir toute de suite un des deux films, le choix sera(it) aisé et irait vers les bipèdes et chevaux qui s’écroulent dans le désert de sel en Amérique du Sud……
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